ENCEPHÂLARTOS ALTENSTEmiL LEI.M.
Arbre à pain des CafTres cVAltenstein,
du Jardin de Sa Majesté le Itoi.
Famille natuiclle ac« Cjcaaécs. Dioccic, Polyandrie-
CARACTÈWES SPÉCIFIQUES.
E. caudice glal>ro, rliaclii subcjiindricjV pimiisiiHe laoccolalis, aculis, glabris, uilidis,
spinoso-mucronalis, douUbus utrinque vel ab alleriilro latere 1—5 spiuosis, dislaiiUbus,
divaricatis vcl subinlcgcrrimis. Slrobilo mascidino cyiiudrico, oblougo, dimidium
Icre metrum acquaiile, juuiore lamigiuoso, adullo giabro, squamis e basi primniu angiislà
iu apicem rlîomboideo-^dopressum, lanigerum altcuualis; slrobilo focmineo obloiigo
ovalo, squamis c basi auguslalft iu partem Iriangularcm, gibbosam, apiec subrliomboideo
iustruclam et basi iu processus s a g i t l a l o - h a s t a l o s , rccurvos, elougatos,
a d scmiua cvcipieuda, productis.
Ji. Jllcnsteinii Leliiu. uov. ol IIUIHLS cogiiit. sliii). inigill. VJ. P. 11—13. lub. III. IV.
w » 3Ii<I. uiouogi'. cyc. 51.
» » de Viiese, iii iied. kiuidk. ai-elu I. 1G8.
» « >li(l. m Linu. XIX. '120. t. V.
eriocc/)/ialm Nobis., caudice surstim lamigiuoso, apice lanà scricea, copiosît leclo,
pijuils obscure viridibns, snperioje margine plerumque integerrimis, raro 1—2, rarissime 3-, deiitatoacidcaiis,
iufei-iore 1—2 deutato-acideatis.
Pairie. D'après Wr.s.s. Ikkiou et ZejLer, celte cs|>cce Imbife les uioutagues peu élev ées «lans les parties
iutérioures de r.VIrjtine UKiiidionale, où l'on voit la végétation des pkmles succulentes cl des liïgiiuii-
HCiises eu Ibrme d'arbrisseaux. Ce ])ajs se nonuuc Tandiookis ct sc trouve ù une distance de 800 lieues
Anglaises de la ville du Cap de Boiiiie-Espérauce. Ou l'a observée solilairo on soci.ale, c'est à <lire en
nombre d'individus rdiniis d.-uis im mciiic Heu.
Cette intéressauto espèce, décoinerlc de nou>eau par le zèle infatigable des deux voyageurs qne MOUS veuous
do nommer, s'est Iroiirée depuis bieu des auuées <lans les colicclious botaniques. l-:]le a été décrite lo premier
ou 1831 par uolre savant confrère el ami, le célèlirc Prof. J. G. C. Lelimaim de Hambourg, qm l'orna du
nom du digue Jlécèno dos sciences uaturellcs, ftir. le Comte d'Alleuslciu, Chancelier et ^Hinistre d'élat de S. M.
le Hoido Prusse. Le groiijie «les Cycadées, auquel elle apj>.arlieul, de uos temps, dc plus eu plus allire l'allenliou
des liotaiiisles voyageurs, qui ont visité l'Amérique éqiiinoxiale, les Iu<lcs, le Caj» do Bonne-Pspérauce,
Madagascai-, les Sloluques, le Japon, la Chine et la Aonvelle IloUaude. J'claircie déjî^ sous bicu dos rniq>oi'ls par
les travauï des bolanisles, celle famille est resiée problénuiliepie sous beaucoup d'aulres. Tantol, à cause île
lem-s formes extérieures, ou ainieroil à les rapprocher des jialmiers; lanlot, au coulraire, par leur poi-t el le
modo d'eui-ouleiuenl des feuilles dam les bou»-geous, ou seroit di.sposé à les dire des fougères iihant'rogames;
tantôt, par la giaude analogie de In sU-nclure intime, el avec pins dc probabilité sans doulc, ou les crou-oit les
pins voisines .les couifères. D aulres eufiu, guidés par le phénoineuc d'iuic végélatiou plutôt solitaire que sociale
des individus do colle famille, .Uspersés daus les pays chauds plus que daus los régions tempérées, par l'analogie
avec uue parlie dos végétaux d'uuo formnliou nutéiieiire, que les géologues oui iioimuée période secondaire,
les oui voulu considérer conuiio échfljipées, pour ainsi dire, aux révoluUous et aiw boulevcrsemeiis qu'a
subi la surface du globe, couinie les resles d'iuio race perdue, erratiques au milieu dc riufiiiîe variélo <lc végétaux
qu'olfrc la l lore aclnolle.
Les recherclio.s des sav auls ol des voyageurs oui élé émincunueut fruelueuses aux .jardins et aux colleclions
iiolaniques. Les llollaudois. daus los tems aucieus de leur dominaliou aus Indes Orientales, où la uavigalion,
le comiuerco el la science de la ualure marchoieul déjà de comumii accord, ont introduit ces belles et iuléressaules
formes daus lours ,jar<lins, dos hides et du Cap do lîonne-lîspéraiiee. il y a lieu d'a<hucllro, que des individus
do c<-tle lumille, qui, il y a euvîrou iiu sièch-, firent déjà l'oriiemeut <les jnrdius hnpériauv de Schocubrunu,
y ont élé apporlés de la IloUaude.
Dc uos jours, daus nos jariliiis on admire les foi-mes les ))lus gigantesques dc celle famille, q»ie jamais on
ail vues ou Turope, ol doul les troncs dénui-s de leur feuillage et leurs racines, sans cn éprouver aucuu dommage
osseultcl, ont essuyés loules les chauccs d'un isolement total des comlilions uécessaires ÎY la végélalion,
ot siirloul do la lcm|)éialure élevée }u-opro anv leri-es Iropiques, tlont ou les retire.
Dans les galeries Uoyale», on les beauv arts ot la naluro foui le plus noble coueom-s ponr produiio un effet
vraiment enchanleiu-, parmi co.s umgiilliques Palmiers, ces Musacécs ('normes, parmi les Araiicaircs d'uuo r.-ire
giandcui-, ol COS coulaiiies <le Uho<l<.domli-ons eu arbre, ou admire ujie Cyca<lée du genre Lueephalartos, d'un
dé\el<.ppcmou« exlra-ordinairo, qiu vieni de flem-ir à trois cônes mùlcs et que la bieuveillaiico dn Roi a daigué
melire si ma «lisposilloii, s'il fut possible, au profil de la science.
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