(l«|)Ats do maliires imlriJivos, soiiiWablos à celles qui romplisseiU la tlge dans Ionics ses pai-lies. Elle nons rap.
pellent des parties auidogues, qiu occupent la place des racines dans nn grand nombre de nos plaides in.ligènes
e» enllivécs, mais qm n'en ont point la fonclioii. Telles sont les racines, tnborii'oru.es dans la fieiiire, I'OITIIÏS
jiioiio, bifolia cet.; les librUles radicales en foiine de cliajielet de l'Apios tiiberosa, de Spiraea filipendnla; en-
Un l'Alniis gUitinosa, dans ses lacUies offre luie analogie assez remarquable avec ces appeiwUces dans les Cjcadées,
par dos tuberositas charnues el bolryoï.les, donl la slruelure inérilerwt sans doute l'atlenlion des
physiologistes.
i.a ligure 3 représente nue jeuno plante de C. cii-cinalis, avec la racine fusifomte, qm déjà nous nionlre les
appendices, que nous venons de décrire. Ils occupent la partie supérieure et sont dirigées en haul, tan<lis <{ikles
vrais radicules se troiiveut <hins la parlio inférieiire. La germination a été parl'aitcment bien décrite par
Ml-. lUchard lo père, dans sou exceUent ouvrage sur Ic.s Conifères et los Cjcadées p. 182. ou il dit: „Lu noix
„s'entrcouvre connue en deux valves, on voit ]iojn(h'c la radicide qui, eu s'enfouçanl djuis la terre, on siju-
„pleniont eu s'nliougcant, eniraîiio avec elle eu dehors du perisperme et du péricarpe, la partie inférieun? dn
..corps colylédouaii'o, qui présente la fonte longiJudinaie. Celle-ci s'ouvre et laisse sortir la gcmnndi-
„t.a parlie supérieuie du corps coljlédonaire resle constanmient engagée dans ren<losperme." Tontes les observations
récentes ont constaté ce «pie Mr. Hicîliard a si clairement eYi)os<-.
Tout eu admettant la s-trncluro Dicotjledonée <les Cycadées et de lenr enitir.von, il est impossible de ne jias
voir dans le développement de la jeune plante plusieurs des caractères des Monocot.>ledones. I.a gemmule se
développe par travers do la fente d'une gaine, comme Ja feuille primitive dans les Palmiei-s et de toutes les
Endogènes. Les cotyledons proi)rement dits, eu ne sortant pas du perisperna«, sont rediùls à uno espèce <rinaclivité,
semblables A In partie do la gaine de l'embryon, qui reste attachée et contemie dans Io perisperme des
>Iouocotyledojies. La (nu-tie mférieure des cotyledons s'allonge dans la direction inférieure, tout contraire à
cc qui a lieu dans la germinaliou des E\o§èues. EuRn on no trouve pas denv feuilles opposées, mais l'ime se
formant après l'antre, el dans «ne position alternative, sortant d'ime espèce de bulbe et environnées de gaines
ou do stipules souvent charnues el brunâtres. Les prolongations sorties de la gniinc, ct qm tiennent la jeune
plante liée à la graine (fig. 3), sont les prolojigemens des bases des cotyledons, (|ue nous venons de mentionner.
(Voyez aussi <lans les Anu. de l'Iust. de Fromont. L 1830. pl. II. la Germination de Zamia pumila).
La lig. i donne ime coupo longitudinale dn même objet, où l'on distingue la partie extérieure cellidaire et
ligueuse, snr la surface de laquelle les fibrilles raïUcales prennent lenr origine, et la moelle. L'eximien microscopique
do la racine dans un état fort jeune, fait distinguer «leux séries linéaires de vaisseaiu opposés, entre
le milieu ct autour desquels se trouve du parenchyme.
:So8 dfux planclicj de C. Rumphii reprùsi'ntent les figures euiTanlos; 1. La plante entière avec les fuuilles ct la fleur màk'; 2. impartie
du milien du rhachis ATCC trois folioles de chaque câté; 7. 8. les écailles de leur« deux feces, l'une acumiûéc. Le.'
Duliïs figures sont expliquées dans le teitc. L'autre planche ne représente que la fleur mâle avec les feuilles retrauchées. Elles
sont dessio cs par Mad«"' E, Konirç, de Harlem,