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I N T H O D U C T I O N
1 .|nVlli's ne raiiraiuiit élé si je m'étais borné à ue présenter que les points qui appaicetle
ohligation, q.ii m'a paru indispensable, j'ai consulté les auteurs les plus accréel
Ics n)C()iiiiiiissaiK-es les plus
(•sulliil« i.l>leiiiis tli.Ms los anciens voyages: de 1'
oniirés, j'ai dcduit ilcs idoiilitós incoiilcsliihles i-t de i
<l»iil je im' suis spéciaicmoiil occupé,
ni les iiuloiii's niu-j'ai coiisiiltôs, je cilcrai prlicul"
s ni'oiil si jj;<''iiéiTUSOincili
<im- je iiiV'iais pioposé et doni fai ji
;U" irou\
les plus exactes, et j'ai po çalement toute mou atteniioi
attentif el de la comparaison des documents que ces recherclie
iiibi-cuses rectifications auxquelles j'ai assujéli l'hydrographie (le
.1 M. l'amiral de Krusenstern, dont les mémoires récemment
itifié de ma faibli- participation à l'inniiense intérêt qu'ils présentent. Ils m'ont offert, pour
•lé ci-dessus, des docimients qu'il m'eût été bien difficile et souvent nicme impo.stclles
sont, par exemple, les découvertes faites par le capitaine Bellingshausen, 8-io, et celles
,824; .lécouverles dont j'ai orné nos Cartes des lies Pomoton et de l'archipel des Carolines. Mais
I degré ma vive recoiuiaissancc pour M. de Krusenstern, c'est la place honorable qu'il accorde à
oires hydrographiques, el surtout la rare générosité el l'extiéme empresscineul avec lesquels il m'a
les rcsulUils de ses savantes incditatioi
<lii lapitainc Ivil/.chue, ci
ce cpii excilc an plus hiu
nos ira\iuix dans ses Men
lait parvenir, à diiïérenlcs , , .
t différents
L'espace réservé à celle Iniiodiiction ne me permet pas d'entrer dans le détail de toutes les rectifications faites a
Voyages (|ue j'ai consultés (1); mais ayanl tracé les roules des navigateurs sur les Cartes, il sera toujours facile <lc disUnguer
les rocoiinaissunces ([iii nous appartiennent de celles qui sont étrangères à noire expédition. Des routes ainsi tracées dans des
parages encare |>eu connus du globe, ne sont [las sans intérêt pour la navigation; non-seulement elles rendent le voyageur
moins solitaire au milieu des mers iprellcs sillonnent, elles ont encore l'avantage d'accélérer ses recherches en lui présentant,
sons la fornie la plus accessible à la mémoire, les itinéraires de ses prédécesseurs qu'il est souvent obligé de consulter.
.l'ai"également indiqué sur les Cartes la vitesse el la direction des courants, observées par nous dans l'étendue des parages
«ju'cllcs représentenl; mais les résultats de ce genre que nous avons obtenus dans toutes i
'lableau des roules de lacorvctle, insère dans le volume des opérations hydrographiques <
s sont compris dans le
1 voyage.
CONCLUSIONS.
Si les circonstances de notre navigation u'olirent pas de découvertes d'un haut intérêt, elles nous permettent, du moins,
de rcctificr un "rand nombre de positions géographiques dans difïérenles parties du globe : telles que les lies de ÎAscension,
(le Sainic-Hclate et de k Trinité, et les parlies orientales des îles Malouincs et c!e la Terre des États ilans l'Océan Allanticpie;
les ilcs Macha, SantOrUaria el la baie de la Conception, au Chili; l'Ile Sangallan et les mouillages du Callao et de Payta. au
l»éro<i ; les archijicls Dangemix el de la Société; ceux des îles Gilbert, Marshall et Carolines, ainsi c]ue plusieurs lies éparses
)xial; le canal Saint-George, compris entre la Nouvelle-Irlande et la Nouvellc-Brelagnc ; la partie
les lies Schouten au N. E. de la Nouvelle-Guinée; celles de Fajag au N. de Rouïh; les havres de
Lirs autres points, tant dans les lies Moluques que dans les archipels de Timor et de la Sonde,
ncsurc les Cartes de cet Atlas, je m'attache à faire connaître quelle a (Hé la pari de chacun de
iiit été exécutés, et j'insiste principalement sur ce fait essentiel, que les heureux résultats du
voyage n'onl pas seulement dépendu du mérite des officiers embarqués sur la corvette de Sa Majesté, la Coquille, mais
encore de leur union el des sentiments nobles et généreux (|ui leur ont valu partout l'accueil le plus flatteur.
L. I. DUPEllREÏ.
dans le grand Océan é(|uin.
N. E. «le la Noin-clle-Zclanck
Doivri et (l'OJfak, cl plusieu
lin présentant au fur et à
nous dans les travaux qui
e liyUrogiiiiitiique Ju fuyage de lu Coquille.
POSITIONS GÉOGRAPHIQUES
DES STATIONS PRINCIPALES'.
TOULON. — I,atila.!e N. /(S* 7 a3",3; l/jngitude E. 3* 35' ay.
Cette position est le résultat des opérations de Cassini, calculées par M. le baron de Zacli,
l'église Sainte-Marie au dcjnie de l'observatoire de la marine, par une opération géodésique faite en 1818
(In clocher de
ILE DE TÉNÉRIFFE. — l^ilicude N. ; Ixiiigiludc O, i8" 33' 3o"-
Nous conservons au môle de Sainte-Croix de Ténériffe la position que M. Civry, ingénieur hydrographe de rex)>édili
M. le baron Roussin, a obtenue en 1817 et 1818, en combinant ses pro]n-es observations avec celles qui ont été laites
point depuis 1724 jusqu'à nos jours,
Nos observations ayant été faites au mouillage, ne sont présentées ici que pour servir de comparaison. Sept .séries d
leurs méridiennes croisées du. soleil, observées par les officiers de la Coquille, ont donné pour la latitude «lu boni du
28" 28' 36" N. , el 186 distances lunaires ont donné pour la lojigitude, 18° Sa' 10' 0.
Il.E .'VNIIATOMIRIM (BndsiL). — I.¡ititiidc S. if aS' Sa"; Ungitucic O. 5i" ' 39",g.
La reconnaissance des côtes du Brésil, faite par ordre du roi, pendant les années iSnj cl 1820, sur la corvette ta Bajaclèi-r
et le brick le Favori, commandés par M. le baron Roussin, ne laisse rien à désirer sur la position du fort Sanla-Cru/, situé
dans la petite ile Anhatomirim, où nous avons réglé nos montres. M, Givry (2), attaché à cette expédition, ayant réuni sur ce
point toutes les observations faites, tant par lui que par les officiers des deux bâtiments, l'a fixée par 27° aS' 32" S. et 1' 14 ' 0.
Nous n'avons pas été en position d'ajouter aux documents qui ont servi à dclerminer celte lalilude, parce qu'en 182a il e(il
été inconséquent de demander à descendre la nuit au fort Sanla-Cruz pour y observer même des hauteurs d'étoiles. Quant
à la longitude, nous nous croyons autorisé à réunir nos propres observations à celles de l'expédition de M. Roussin, ce (pii
nous conduit au résultat suivant:
892 distances lunaires, formant 323 séries observées dans la campagne de la Bayadere Sf i'
3o6 distances lunaires, formant séries observées dans la campagne de la Coquille 5i . o. fi, 2.
Longitude d'Anhatomirim, conclue de ces 1198 distances, formant 274 séries 5r 6 ^g'.g.
La montre n° 56 de Louis Berthoud, dont M. Givry a fait usage pendant la campagne de la Bayadisre, ayant été successivement
réglée à Ténériffe et à Anhatomirim, a donné pour la différence des méridiens entre ces deux points. Sa" 27' 48", q(n',
combinée avec la longitude adoptée pour Ténériffe, place Anhatomirim par Si" i' 18", longitude très-voisine de celles que
nous avons rapportées ci-dessus.
SAINT-I.CUrS (il ES ). - I^-ititude S. 5i' 3i' 44",5; Longitude O. Go" 34' 3r',
Nos observations ont été faites dans les ruines de l'ancien établissement de Saint-Louis. La latitude ri^sulte de cinq séries de
hauteurs circumraéridiennes du soleil, et la longitude dépend de celle d'Anhatomirim ramenée à l'aide des montres n" 8072,
160, 26 et 3377.
La montre n" 144 de Louis Berthoud, employée en i8ao dans l'expédition de M. de Freycinet, a placé l'observatoire de
l'Uranie aux îles Malouines, par rapport à la longitude que D. ,1. Espinosa assigne à Montevideo, par 60° 26' 52",5. D'après le
plan de la baie française que ¡'ai levé à cette époque, l'observatoire de l'Uranie est à l'E. des ruines de Saint-Louis, de 3' 43".
Saint-Louis, d'après les observations faites dans l'expédition de M. de Freycinet, sera donc par 60° 3o' 35",5.
Par les distances lunaires de la même expédition, on aurait 60° 34 '21",8, et par les 120 distances lunaires que nous avons
observées dans la campagne de la Coquille, nous trouvons 60° 3i' 8", 7.
TALCAHUANO (chiu). — latitude S. 3(5° 42' o',5; Longitude O. 76» 3o' /n".
Douze séries de hauteurs circumméridiennes du soleil ont donné cette latitude. La longitude dépend de celle du Call at
ramenée au moyen des montres n" 3072, 160, 26 el 3377.
(1) Lorsque nos me
leurs m»i'clies diurnes .
(2) Résumé des opéi
rmiiier la différenci; de méridiens entre deux
, par iM. Gi\T>', dans les ^dditians de la Co'i
s principales, elles sont toujours employées ai
nce des Temps, pour 1823.