R. BROWN fut le prcuiicr qiii fit voie nue tes Rafflesia sont des plantes dioïques. Feu le Prof. BLOME avait décrit
le Raffiesia Pntraa comme lieriiiii[)hroditc, miiis g'ni expliqué plus tard la cause de cette erreur, apiî's avoir examiné
plusieurs échantillons de cette espèce et du 11. Bochusstuii. Kn elFet on (rouvo duos les fleura féminines des anthères
sicviles, dûiKiiirvues de i)ollen ct plus pctilcs nue les tertiles («Il iu itères, mais do la même forme i|uc cflles-ci, taudis
fjuo dans la fleur mâle le grand disciuc stylift're est muui « la surface supérieure dc quelques styles ftvorlés. Ainsi ce.4
Hours sour dioùpies pin- t:q)iu)rt il k fou et ion pliysiologique, lunis SOUS Ic point de vue de k Structure, elles s'approidifiiL dii
riiei-mniiliroditibuic. Ce|)cndant il est à |i€u prî's iiiipoisiblu de concevoir de qucUo manière k fétiindtition ()ourr.a se faire,
si l'on considère k pliioe que les oi-g.inos sexuels oocupcnt. Dims les endroits où les fleurs maies et les femelles, îi l'ctat dc
iiHturc, se reiii'iinirent duns k- voisinage les unes des autres, on [X)uvr:nt soupçonner, que des insectes tiimsportent
le pollen d'une fieui- à l'autre; mais cxfiminéu <lc plus pri-s cctic liyijotliî-so pirnl beaucoup de sa vidciu- par le fait que
les autlicres, pkcées au fond de la fleur, sout caclirés eiifièreiueiit sous le grand dis(pie central. Si l'on pense en outre
•e suflisnmment éckil'cie, on sera forcé d'avouer que uos coiumissances à cet
nous écoutons encore les observations de M. Tuvsii.INX, notre inoeititude
)iier notre igiiorauco.
is fertiles dans le jardin de Builenzoï^, ct qui avait été transportée de Sumatra à
.'loignée des fleurs mûles, car. à en juger par la loiigiienr du voynge, lors dcsnn
3 bouton cnooro fermé. Et pourtant toutes les graines étaient pourvues d'un emr
été inoculées sur les tiges des Ciisus. — Supposer que k fructification de.
e ù l'état <le bouton , conune cela arrive pour d'autres plantes lier-
" " 1 l'état dioique), me irarnit tout à fait iuipossilile, si l'oi "
que la slructurc des styles n'est pus e
«igard sont eiicori; tri-s-incaïupli-lcs, et
s'augiuciite ct rien ne nous reste (|ue d';
„La |)lanfc, qui produisit les gra
.Tava, ne peut avoir fleuri qu'en route
départ de Sumatra, elle n'oftait cju'
liiyon ct toutes germèrent, après o
k pkntc se fnsso déjii lorsque la fleur
uiaphroditeB, (n'est ce qui est di'jii i _
attention aux nombreuses écailles supcrj^stes aux giands lobes du ijérigone, (^ui empêchent toute communication dc
l'extérieur avec les parties intérieures.'i — Pour de plus Jiiuples détails sur les observations de M. Tïïsk.^ntj nous
renvoyons iiu Nataariaxdiff Tijdsefiri/l voor Keerl. India 1850, p. 423 et I S j l , p. 651.
Notre pkiirhe peut se passer d'une explication |)liu détaillée. Elle représente la pknte femelle, dévéloppéc dans
le Jawliii (k Bniteni-.oi^;, dans sa gi-nndeur ct nvcc sa couleur naturelle, en parfaite floraison, les styles nouibruiiv sortant
do l'ouvcilxux'. Sur les tiges du même Cissns ou aperçoit encore plusieurs jeiuics Rafflcsia, renfenués diuis'Ies écaillés
extérieures ct attaclii% à une base épaissie, |)énélront dans le bois dc k plautc-iucrc.
Si l'on compare notre cxcmpkii-e féminin en fleur avec lo dessin d'une plante in.ilc, envoyé jwr Sii- RV^FLES à
fjindres, on jiourrait supposer que ccllc-ci soit plus grande, son diamètre atlcignant près d'un metre (1). Saus dfcider
cette ([iicsliuii, je puis afliriner qu'en général le port exiériour dus plantes màlcs et des plantes femellc-s diftère en qiiplciuc
sorte avant k floraison, celles-ci étant ordinairement plus hautes, plus allongées, colles-iii plus plates ct plus hu^es (2)
trutL , biul I beeii
o«i'vi, e respectable .
ESses, I slioutil , I thint, h»ve been fearful of msntioning tl
Ml or bcni-d of, but I hail Sia SJinroiD and liiily liM-Ftts wii
oagli e<nully ,-istonisLod with mvsctf yet ate able lo testify ;
nt les Bcgletia, mait JusonuiiN ,
IP Re£!nui qni s'c'lnit di=«lûppôc
1A liTtc, 00 |!|ô priîcs par les iojngours pour lies tsciiii
Tevsmvns OBt iliJi^trÈ qii'dlcyc [iVeloi^nl ai
lies du Ciaius, sur les qiicltae OD trouve ca ell>
ai sur U lige proprcncut dite. Ce dnni^r vi
D'apr^ lea %ee inférieures ta a