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PLANCHE m.
l î F I O D O M Y R T l l T S T O M E K T O S A .
l oe C A N I ) .
Char, speàf. Folia iiiferiora terna, saperiora et raraiilorum
olliptica vol obovata, obtusa, raro aubacuta,
ticulataj pcduculi axillavos uui-tri-flori, folio
tiipli-inrius trinenin, supra nitida demum glabm, siiHus incana ct
bieviores; flores libracteolati, 4-raro 5-meri ; caljois tubus turbinatus, limbus 5-[Kiri'aro 6-vel 4-lobtis ; petala pallide
dorso sericoo-vclutina; ovarium iilacentis parietalilius pseudo-S-l-locxilare; baccji subglobosa polysperma.
Cette l)clle Mjrtnccc, qui croît sous la forme d'ua nrbiisto do 4—5 pieds do liaulcur, estgûnéraloment répandue
dans l'Asie fropicnle, ausà bien sur le coutincnt quo dniis les îles. Cqjecdant elle n'est pas iatbgÙQc daus toutes les
îles do la Sonde, mais s'y trouve à l'état cidtivû; par ex. dans l'ilo do Java, Dans l'île de Sumatra elle est snuvage; tous
les voyageurs l'y out runeontrôc. M. Joscncus, qui l'avnit prise pour i:n Psidium, en ixivle souvent dans le récit de sou
xoj-age daiis le pay.'i des Bnttacs, sous le nom de P». roseum, à cause do sos fleurs rouges ct des baies, qui sont édihles et
d'mi beau jKJurpre foncé. Dans les vastes solitudes de Sumatra, ello est d'une utilité particulière. On connaît gpuéralement
le rôle que l'Alang-Alang, luiperala arnxdinucea, de la famille des Graminées, joue dans la végétation des régions tropicales
de l'ancien molulo. Cette lierbe s'introduit partout où les forêts ont été détruites, dans les champs qui ne sont pas
suHisanuncnt protégés par U main de rbomuie, couvre des espaces considérables de son épais gazon et les transforme
en terrains arides et incultes. C'est en vain qu'on y i)Iante d'autres végétaux ; le gazon épais ne leur permet pas de
germer, do sorte que pour surmonter cet obstacle et rciulvc le sol il la culture du blé ou des forêts, on doit détnure
(»!• le feu l'Alaiig-Alang et confier ensuite les semeuces n ectto tendre féconde. Quelquefois aussi l'action lente mais
l)ers:\éranie de la nature réussit à vaincre l'AIang. Les semences de (pielques aibrisseau.x parviennent germer d
sol aride et durci jmr la elmleur du soleil, et. croissant jnsiiii'à la luiuti;ur d'aibrisscaux 'onilirafreux; ils étouffent
leur ombre !D gazon épais du pernicieux Alang. Cette propriété so rcncontic dans ([uclqucs es^wces de Mela
s notre liliotlomjrtus tomentosa.
Quoique cette plante ait déjii été décrite ct représentée dans d'autres ouvrages, je
publier cette jjlanclicl, dessinée d'api'cs nature à Java. La planelie dti docteur WIUIIT, n'est
faible idée de la beauté do cet arbuste.
pas qu'il soit superflu de
'est pas coloriée et ne donne qu'une
E X I Ï ' I J I C . A . T I O I T I D E XJ^A. P L A J S T C H E .
m Jlatri r! fnil,, tU na/nrtUc.
«. La fleur, sons les pétales.
}. Aothicca, grand cur au^rncniiic
IJ: et) to uvuc le SIL^IOLI, gmui