eai>ic3s nlors coimucs sont Ics snivantts:
Je suppose
trop jeimc encore.
1. n. ArnoUi, R. Br. — Sumatra (DB. ABNOLD).
2. R. Patma, Bl. — Java (HOHSHELD).
a. U. Jlorrfiddn, R. Br. — Jnva (lloBSi'iEioi). Nousa KambnEftan (Blimi!).
4. R. Cumingii, R. Br. — Snniar (Ikoii COMISO).
opoiKiimt que Iu R. Patma eat la mcnie csiiOte que le R. liorsficldii, docrit d'ayrcs uii e.wiiiyliiirB
•c genre prirent plus d'extension en 1849, lorsque M Jt. TEÏSX.WN ct BINNÏNUUK découvrirent
au pied du mont MiuiullH-Waiigi dans l'île de Java une exiiî-rc nouvelle, voisine du PaJIesiu Cmiihyii, aussi
d'une tnille relativemeut plus pelile, croissant sur le Cv>»iia serrdafa ROXB. , et qu'ils di'«rivireiit dans le Nalnurkutiiig
Tijdechri/t voçr Nederlandsrh India, anm'c 1S50, vol. 1, p. 423, on lui donnant le nom do R. Rochusimii,
pour reudrc hommage à la protection UbÎTale, que M. ROCIIVS&EN" , alors Gouvemeui-Générnl des In<1es-Néerlan(lnibies,
accordait au jardin botanique de Buitenuorg. Dans les Ânaleda ùotaniea Indica, p. 23—29, tab. 11 ct I I I , j'ai publié la
description d'uu exemplaire fi'miniu, qui ui'a\ait été communiqué par M. TKÏSM.^NN, L'en le Pmf. nn VUIESE traita
pins en détail le Diurne sujet dans une dissertation inlituléc: M moire fur lee Ra/Jlcsia Rockusscmi ct Pa/ma, I^de 1S53.
Cependant de toutes ces espèces aucune n'approriiaiit en grandeur ni en beauté du Rafesia Amuldi, c'est avec
satisfaction que j'offre aux botanistes le dcssiu d'une plante féminine, exécuté et colorié d'après nature. R. BRUWS publia
un dessin colorié de la plante mâle; mais la figure de la plante féminine, qu'il donna plus tard dans le Mil volume
lies lÀHit. Transact., exécutée en noir d'après les écliaulillons conservés dans l'esprit de vin, représente principalement
la structure des parties intérieures, Aussi la eirconslmiee, ù Inquelle notre dessin doit son origine, mérite d'être
signalée, par ce que par là nous voyons s'ouvrir la perspective de pouvoir un jour exposer ce prodige du monde végétal
dans les serres de l'Eurojie.
11 est bien connu qu'on ignore encore entièrement du quelle mauicre les semences des Rafflcsia pénètrent ù traver.'.
l'écorce du tronc, des branches ou des racines des Cissus, oii elles germent eu descendant jusque dans la couche ligneuse.
Mais ce quo Ift nature produit d'une manière encore mystérieuse, l'infatigable jardinier en clief M. TLVSM.W.S est parvenu
À le réaliser d'une manière artificielle. En 1854 il avait reçu de M. J. BI.OK, Résident de Bencoulcn, «n pied
de Cissus sernilata, sur les racines duquel s'étaient développées plusieurs plantes do Raffima ArMldi de différente
grandeur ; mais elles moururent toutes avec la plantc-mèrc peu après leur arrivée. Heureusement dans l'iino de ces
plantes complètement développées, on trouva des graines mûres, que l'on inocula dans les brandies et les racines du
diSM acariosa BL 0 tige aplatie) ct du C. ecrrulata (à tige cylindritiuc), ces deux espèces étant, ainsi (|uc d'autres du
même genre, celles sur lesquelles M, '^EïsuA^•^• avait rencontré les Rafflesia Patina à Hausa-Kambatiffan. L'moculation
se fit tr>'s-siuiplenjent par une légère iucisiou dans l'écorce où l'on plaça la giainc et dont on recouvrit l'ouverture
d'un peu de terre ct dc ieuillcs, Loiigtem]« après l'opération on ne pouvait encore remai-quer aucun changement, .-îeulemcnt
les ouvertures des incisions s'otaient à peu près fermées. Plus lard, en examinant de nouveau ces endroits, il fut
évident qu'à plusieurs endroits et sur diffcrcnte3 plantes, tant dans le voisinage qu'à une distance plus ou moins grande
de l'incision, s'étaient dé^•cloppé plusieurs jeunes Rafileàa de la grandeur d'un pois à celle d'un oeuf de poule. Ainsi on
avait donc rénssi pour la première fois à mettre en culture une espèce dc Rafllesia, „Cependant, ajoute M- TEïsa.iire.
nous devrons, à en juger par la croissance tardive de la plante, (un nn et demi après l'inoculation), attendre bienlongtemps
avant que cette cspèce ait atteint son entier dévelopjiement. Ccat aussi un fait digne de remarque que la germination
des semences n'a («s lieu juste à l'endroit rie l'inoculation, mais souvent au-dessus ou au-dessous, ct quelquefois
même à une assez grande distance."
D'a()rès cette belle découverte dc M. TEïS!d.\KN, il sera facile d'inoculer sur les Ciiws, plantés dans nos serre»,
s de Rafllesia que nous pourrions recevoir par la poste.