COUSINIA CANDOLLEANA, Nob.
COUSINIA, Cass, in Diet, des Sciences nat., vol. 47» p- 5o3 (i C ousinia, D . C. Prodr. 6 ,
p. 5 5 2 , et A ucher a, Ejusdem, 1. c. p. 557 (2),-— Yix satis differre videtur Plagiobasis, Schrenk,
Diagnoses Compositarum Novarum in Songaria lectarum.
Speciebus examini nostro subjectis sequentibus eroendandus est character genericus.
AnthoDium floribus longius v. brevius (secundum species). Recéptaculum convexo-planum
v. (specie unica nobis nota) pyramidatum. Corolla plus minusve irregularis; limbus tubo
«qualis, v. brevior, v. longior. Antherarum caudle liber« v. connat«, speciebus aliis longe
barbat«, aliis fimbriat« v. solum fimbriolat«, aliis pauciset« (quibusdam, teste C. A. Meyero
in Enum. Plant. Caucus., p. 280, biset«). Stylus apice nec articulatus (ut accurate jam mo-
nuit Cassini us), nee barbatus, speciebus plerisque nullomodo incrassatus, paucis subclavatus.
Stigmata secundum species magis minusve elongata, dorso aut undique(cum styli summitate)
aequaliter pilosella v. setulosa v. papilloso-puberula, aut secus apicem glaberrima. Ach/enia
laevigata, v. scrobiculato-rugulosa, v. insculpto-punctata, striata, v. estriata, magis minusve
compressa v. angulosa, in. quovis calathidio plerumque heteromorpha (exteriora v. saltern exti-
ma plus minusve incurva et saepissime aut magis compressa, aut magis angulosa; interiora recta
v. subrecta, saepe majora), èxtra v. infra pappum margine abbreviato v. elevato inaequaliter
dentato v. crenato pericarpii consistentia coronata. Areola-basilaris subobliqua v. recta.
Pericarpium fungosum v. coriaceum, tenue,v.crassiusculum.Pappus caducissimus(at in vivo,
saltern speciebus nobis sic visis, ad maturitatem persistens), setoso-paleaceus, pauciserialis :
paleolis exterioribus brevioribus.— Plant« herbace«. Species alise annuae, ali« biennes, ali«
« Calathide incouronnée, équaliflore , pluriflore, obringentiflore, androgyniflore. Péricline à peu près égal aux fleurs,
« ovoïde-pblông, formé de squames nombreuses, régulièrement imbriquées, presque uniformes: les intermédiaires appli-
« quées, oblongues-lancéolées, coriaces, surmontées d’un appendice inappliqué, long, étroit, subulé, triquétre, roide, terminé
« par une épine. Clinanthe plan, garni de fimbrilles nombreuses, absolument libres jusqu’à la base, très-longues, très-inéga-
« les, filiformes. Fruits comprimés bilatéralement, anguleux, irrégulièrement subpentagones, obovoïdes, rétrécis à la base, un
« peu ridés, glabres , noirâtres; les extérieurs obeomprimés ou irrégulièrement anguleux; aréole basilaire un peu oblique ;
«bourrelet apicilaire à peine distinct extérieurement, mais saillant au-dessus de l’aréole apicilaire, épais, aminci au
« sommet, qui est ondulé ou sinué; plateau nul ou non manifeste; péricarpe coriace, un peu dur, un peu épais; aigrette
« courte, très-caduque , située en dedans du bourrelet apicilaire, composée de squamellules subunisériées, inégales, libres,
« filiformes en apparence, mais réellement laminées, membraneuses, blanchâtres, linéaires-subulées , barbellulées sur les
« deux bords latéraux, un peu tordues en hélice. Corolles glabresjÜSmbe plus long que le tube, obringent, à base coriace.
•< Étamines àfilets laminés, glabres. Anthères très-longues; loges longues; appendices-apicilaires longs, cornés, entre-
« greffés ; appendiçes-basilaires très-longs, barbus ou plumeux.?Style à deux stigmatophores longs, libres , non diver-
■ gents, point du tout articulés sur le style, pubescents en dehors comme la partie supérieure du style.' » (Cassini, l. c.)
Cassini n’a tracé ce caractère que d’après la seule espèce à lui connue ( le Carduus orientalis, Adam. — Bieberst.), qü il
désigne par le nOin dé Cousinià carduiformis (D. Ci Prodr. 6, p. 55a).
(a) D’après les caractères assignés par De Candôlle aux genres Cousinià et Juchera, çeïui-ci différerait du premier par des
achènes plus comprimés, couronnés d’un rebord bidenté, et par l’aigrette à paillettes à peine denticnlées. Mais la plante qui
sert de type au genre Juchera, et que nous décrivons ici sous le nom de Cousinia Candolleana, a l’aigrette en tout point absolument
semblable à celle des autres espèces de Cousinià ; et, quant aux achènes de notre espèce, ils sont notablement moins
comprimés que dans beaucoup de ses congénères, dont la plupart d’ailleurs ont le fruit couronné d’un rebord plus ou moins
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