dangereux encore ; chassés de leurs demeurés par les pluies diluviennes, ils se réfugient partout. Ils pénètrent dans les maisons, dans les appartements; ils se blottissent sous les meubles, se cachent dans les vêtements, dans les chaussures, et, si l’on a un bérah (1 ) (domestique spécial) négligent, il peut arriver que l’on tombe comme foudroyé ep mettant ses bottes : un malheureux Anglais fut victime d’un accident semblable; une capelle s’était réfugiée dans l’une de ses boites; il fut mordu, et deux heures après il était mort. Ces accidents sont cependant rares, au moins pour l’Européen,' qui a toujours .sept ou huit domestiqués à son service, et qui peut faire procéder à la chasse aux serpents. On a d’ailleurs mille moyens de'combattre la chaleur; des stores de vétyver se baissent pendant le jour devant les fenêtres; en les mouillant souvent, ou obtient un peu d’âir humide et embaumé qui s’infiltre doucement par la trame disposée à cet effet. Des Pau- kas sont placés dans les chambres, dans les salles à manger, et une main invisible, qui met en mouvement cet appareil, donne un peu d’air factice dont on est souvent très-heureux, quand l’air manque, quand la gorge se dessèche ; quand les tempes sont lourdes, douloureuses, brûlantes, et que les oreilles tintent. Il faut bien dire un mot des éternels moustiques; dépensé 30,000 fr. en six mois. 11 a dû renoncer à cette chasse coûteuse. (1) Sur la côte de Coromandel, ce domestique s’appelle dobachy.
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