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43 et 44 degrés de chaleur, commence en février et dure jusqu’à juillet. Les pluies vont de juillet en octobre. Dans le Bengale, les nuits sontassezfraîches pendant novembre, décembre et janvier. La saison des pluies est la plus malheureuse, la plus dure à passer. Il pleut quelquefois pendant 40 heures sans discontinuer1 ; ces pluies ne rafraîchissent pas l’atmosphère; l’air pèse aux poumons; l’intérieur des appartements est brûlant ; car, quand il pleut, il n’y a jamais de brise; le linge, dans les armoires, est chaud. D’autre part, ces nappes d’eau qui tombent du ciel sont si drues et si compactes qu’elles interceptent la vue ; à trois pas, on ne reconnaîtrait point un ami; puis ce déluge ne tarde pas à détremper les habitations d’argile du pauvre Indien ; le voilà dès lors exposé à toutes les intempéries. Les reptiles les plus dangereux sortent par milliers de la terre inondée ; ils sont entraînés par les torrents et se réfugient dans les habitations, où ils donnent souvent la mort. Au retour des chaleurs, et quand un soleil de feu chauffe, comme à toute vapeur, ce terrain détrempé, le choléra apparaît, surtout daps le Bengale, dans les grands centres, surtout à Calcutta. Dans les autres endroits, où le choléra revient moins fréquemment, au retour des chaleurs, on voit apparaître les mille-pattes, les scorpions, les couleuvres, les serpents de toute espèce, la terrible capelle (1 ), le serpent minute, plus (1) La câpelle est très-commune. Le gouvernement de Pondï- chéry, en payant 15 et 30 centimes par chaque tète de capelle, a


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