jeu n’est que loléré j la dette, résultat d’un jeu clandestin, n’est pas exigible. L’hypothèque déyeloppée avec habileté et avec une lucidité difficile à obtenir dans une matière aussi épineuse témoigne de la science et de l’expérience des premiers législateurs de l’Orient; ce titre se termine parle slellionat, qui est puni de mort. Les lois sur la propriété et les titres des successions et des partages sont presque identiquement les mêmes que ceux reproduits dans le droit romain. Seulement dans Je Code indou jl est dit que la propriété du brahme ne passera jamais dans des mains étrangères, pas même dans celles du souverain ; de même qu’au titre des personnes il est écrit que celui qui frappera un brahme du pied ou de la main, aura la main ou le pied coupé ; que tuer un brahme est le plus grand çrime connu, et que le brahme, fût-il le plus criminel des hommes, ne sera jaugés condamné à mort, Les imperfections les plus grandes de ce Code sont : trop de faveur pour le prêtre qui est au-dessus de la loi, et sur lequel le souverain lui-même ne peut porter la main; trop de rigueur pour la femme, toujours en état de suspicion et considérée comme l'ennemie de son mari. Mais combien de sagesse, de connaissance de l’homme et du climat, dans cet ensemble de lois propres à justifier la haute réputation des apcjeus brahmes ! La cultqre des terres y est aussi en grand honneur, et l’assiette des impôts qui doivent les grever préoccupe les législateurs indiens autant que l’établissement et la distinction des castes, dont le but politique et dominateur a produit de si tristes résultats. Ce fut seulement 1,300 ans avant Jésus-Christ que parut le livre de la loi de Manou, puis ensuite des institutes portant le nom de leurs auteurs ; mais le premier en autorité de tous les législateurs indiens est bien Manou, et c’est dans son livre qu’ont puisé les Grecs. Le sa-, vant William Jones prétend, avec quelque raison, que Méqès et Minos ne sont autres que Manou. Les préceptes de Manou tendent à lier le monde visible au monde invisible, et ce lien est la base des religions de l’Orient, comme il est la base du Christianisme. La loi de Manou a dû subir les contraintes nécessitées par la politique, mais, dégagée de ses entraves, c’est un poème merveilleux, plein de grandeur et d’unité. Il débute par la création de l’univers, puis il s’empare de l’humanité. Il mène l’homme du berceau jusqu’à son bûcher, lui rappelle sa déchéance première et les moyens de s’en relever ; il règle tous les instants de sa vie, lui fait connaître ses obligations et ses devoirs et lui montre la récompense au delà du but atteint, le ciel après la terre ! Que les exigences politiques aient influé souvent sur des lois empreintes de morale et de sagesse; que Je climat et les habitudes y aient introduit des choses en apparence extraordinaires, cela devait être- La division des castes, par exemple, est toute politique, et à ce sujet, m’élevant très-énergiquement contre l’idée à peu près admise par M. Gibelin, je dis que la distinction des castes ne vient pas de Dieu ; je dis qu’elle ne vient pas UQP
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