pressant et actuel qui s’attache à cette lecture pour que chacun s’empresse de s’y livrer, et veuille, sans doute après un Jong temps d’indifférence, porter son attention sur les besoins et sur l’avenir de ces belles colonies jusqu’à présent déshéritées. Qu’il nous soit seulement permis, en terminant, de nous étonner de yoir un homme, à qui le pays doit d’importants services dans ces lointaines contrées, oublié et perdu dans un poste assurément honorable, mais obscur. Tous peuvent aujourd’hui juger l’homme, le littérateur, le magistrat érudit, et si, pour lui rendre justice, on n’attendait que la lumière, disons-le bien haut : « la lumière est faite. » E. P. INTRODUCTION. Les lettres sont les fleurs de la civilisation ; filles de l’imagination qui aime la parure, les belles lettres ornent tout ce qu’elles touchent. C’est ainsi que, dans la jeunesse, chacun, dans la mesure de son essor, a rassemblé quelques rimes, ébauché quelque poème, ou préparé quelque tirade lyrique, afin de parer et d’embellir son rêve ou son idole. J’ai pu subir aussi de ces tentations si pardonnables dont quelques-unes, agissant sur des personnages devenus célèbres, ont fait briller au grand jour de la publicité plus d’une perle dont l’éclat brave l’oubli; mais, pour mon compte, ces heureux délassements de l’esprit ont été rigoureusement consignés dans mes cartons. Si j’en extrais un fragment, j’ai su sacrifier sans regret un plus vaste projet, afin de dégager plus nettement le point essentiel, le but constant de mes efforts. Si je fais imprimer aujourd’hui quelques lignes simples et démonstratives, ce n'est certes
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