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CONCLUSION Le« ”ÎÎi"Téhélé‘ i f La petlte ' ,éroIe- — La Peste bovine. — Quel sera le résultat de l'épreuve? — S M l P T.. ohemin de fer- - A l’hôpital de Kimberley„r Un souvenir et un contraste. - Wilhe Neethling. — A bord du Warwick-Caslle. » L a catastrophe du Drummond-Castle — Regard en arriéré. — L'activité missionnaire et la souffrance*- La fidélité de Dieu. _ L'oeuvre du Zambeze. — Ce qu’elle est. —, .Coup d’oeil d’ensemble sur ses conditions. — Le bilan de douze années. — Au seuil de l'Afrique centrale. — Avenir de la race noire. — Devoir des chrétiens — Tout pour le Roi. ^ Nous n’avions pas quitté Bouloawayo ' qu’à l’horizon .du ciel politique s’amoncelaient de gros nuages, le tonnerre grondait sourdement et bientôt éclatait un violent orage. C’était cette seconde guerre des ma-Tébélé qui a, pendant tant de mois, tenu l’Angleterre en haleine. Le gouvernement de la Compagnie à charte, sûr d’avoir écrasé d’une manière définitive les ma-Tébélé comme nation et détruit pour toujours leur pouvoir militaire et leur prestige, les avait irrités en confisquant le bétail qui leur restait, pour payer les frais de la guerre. Car il faut bien que les vaincus paient encore les frais de leurs désastres et de leur humiliation ! Et chez le noir africain, prendre le bétail de ses ennemis, c’est toujours une provocation et une ^déclaration de guerre. Et puis vint l’entreprise aventureuse du D’ Jameson avec son échec et sa captivité, qui eut un grand retentissement parmi eux. Il n en fallait pas davantage pour exalter ces sauvages exaspérés. Ils tinrent des conciliabules, convoquèrent clandestinement des assemblées politiques. Mais cela transpirait; on se le disait parmi les Européens, les autorités non plus ne l’ignoraient pas ; seulement on ne croyait pas que ce fût sérieux. On sait le reste ; c’est de l’histoire contemporaine. Le pays aussi, comme tous ceux des latitudes intertropicales, avait été visité et souffrait encore de plusieurs fléaux. C’était la petite vérole qui peu d’années auparavant avait décimé la population. C’étaient maintenant les saui. Étymologiquement ce n’est pas. BoBloawayo qu’il faudrait écrire, mais Bolowavo, ce qui veut titre où « Ion mettra à mort ». Mais l’orthographe anglaise l’a emporté.


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