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. seul . dans . le sentier .étroit qui conduit il la vie! Dites-moi, n avez-vous pas pitié: de lui:?-Que les amis qui ont fait de sa conversion un sujet de prière ne se lassent point . Séfoula, 16 octobre. La fixation du i 4, pour l’installation de M. Béguin à Nalolo, m’a forcé de hâter et compléter mes préparatifs de voyage, puisque je ne devais plus revenir à Léalouyi. Aussi, on le comprend, les derniers jours ont-ils été des jours de préoccupations et de grandes fatigues. La veille de mon départ, au soir - le jeudi n ,— l’église, sans même un coup de cloche, s’est naturellement remplie, et j’ai pu une fois encore adressër à mes chères gens quelques paroles sérieuses. J’avoue que, quand cette réunion fut finie, ce fut un soulagement pour moi. Mes bons amis, les Ad. Jalla, retournaient à Séfoula dès le lendemain matin, tandis que le roi resta toute la matinée avec moi et voulut m’accompagner seul un bout de chemin à pied pour rejoindre mes canots. Par un concours singulier de -circonstances, j’avais du considérablement modifier mes plans, -pour ne pas les abandonner tout à fait. Je n’avais pas pu expédier ma voiture de Séfoula; des garçons m’avaient fait faux bond; Kam- bourou lui-même n’avait jamais paru, et me faisait savoir au dernier moment qu’il était tombé malade dans un village où il s’était arrêté. D’un autre côté, un homme qui m’accompagne généralement dans mes voyages et qui devait m’accompagner encore dans celui-ci, mon brave Sé- monja, lui aussi, finit par me faire défaut. C’était d’autant plus curieux, qu il avait un grand désir de faire le voyage avec moi et m’avait supplié de ne pas le laisser en arrière. Comme c’est un homme remarquablement sérieux et' un chef important, et que lui aussi professe de s’être donné au Seigneur, j ’y avais consenti, croyant qu’une visite à Khama et aux églises du Lessouto pourrait lui faire du bien, et l’affermir dans la foi. Les obsessions de sa femme, paraîtdl (c’est une femme de haut rang, une fille de Sépopa, et elle le sait), la jalousie-des autres chefs et la peur qu’il- a d’eux le firent reculer,-et je n’insistai pas. Léwanika eut beau essayer d’autres plans pour me faciliter le trajet en canot, ils n’aboutirent pas, à'temps du moins. Je renonçai donc à la voie du fleuve, que je n’avais d’ailleurs choisie que pour me diminuer la fatigue de:ce long voyage en perspective et gagner un peu de temps. Les canots ne me conduisaient qu’à Nalolo. J’y arrivai le samedi matin, quelques heures avant mes amis Ad. Jalla et E. Bégum, qui venaient de Séfoula. Le village était presque désert. Mais tôt après mon arrivée, les tambours de guerre, les maoma, les salutations bruyantes et 1 excitation générale annoncèrent l a ^ r é i n e . Elle revenait d’une visite d’inspection à un banal, qu’elle StÿR; LE H A U 'S Z A M B È Z E .


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