temps chez les Ad. Jalla se répètent si souvent et si effrontément, ils ont pris de telles proportions qu’ils ressemblent fort à un pillage bien concerté. Par ordre du roi, tout marché est interdit avec les missionnaires. « Tout le jour, dit M. Jalla, la station est parcourue par des gens qui ne se contentent pas d’empêcher tout marché, mais qui ont l’air de nourrir de mauvais desseins à notre égard. » Et cette pauvre Mmo Adolphe ajoute naïvement: « J’ai beau dire que nous sommes entre les mains de Dieu, cela ne m’empêche pas d’avoir peur. » L’autre jour, de pauvres gens qui venaient de loin avec leurs petites denrées, et qui ignoraient encore les ordres iniques du roi, avaient à peine déposé leurs paniers devant la maison missionnaire, qu’une bande de gens fondit sur eux, leur arracha la farine pour laquelle nos amis bénissaient déjà Dieu, les maltraita et les chassa avec force injures et menaces. Chez nos frères méthodistes, tout à côté, les choses allaient plus mal encore. Leurs garçons de service, poussés d’une manière assez clairvoyante par les émis-, saires du roi, leur cherchèrent querelle à propos de rien et demandèrent leur paiement immédiat. M. Buckenham, qui n’entend pas badinage en pareille matière, refusa. Sur ce, grand tumulte parmi tous les jeunes gens qui se trouvaient là, si bien que l’un d’eux, armé d’une trique, se jeta sur.M. Buckenham et lui en asséna un coup si fort à la tête que le sang jaillit à profusion, pendant qu’un second coup lui emportait la peau des mains. « Et quand j ’ai quitté, ajoute l’exprès, la surexcitation était à son comble. » Je croyais, moi, être en dehors de toutes ces questions d’achat. Je me flattais d’avoir gagné au moins cette bataitte-là, puisque depuis longtemps je n’achète plus de bétail et n’ai aucune transaction avec le roi. Pas du tout, l’hostilité grandit ; il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Les démonstrations d’amitié mêmes de Léwanika nous en avertissent. Dimanche dernier, malgré le beau temps, il ne vint pas au service. J’avais à peine sonné ma cloche qu’il sonnait la sienne. Il se rendait au lékhothla avec ses tambours et toute sa bande de musique. Donc personne n’eût osé venir au service, que ceux qui se trouvaient déjà ici : les grands chefs, qui semblaient assis sur des épines. Le lendemain, je lui envoyai le brave Paul et son collègue Jacob pour lui demander pourquoi, s’il ne pouvait pas ou ne se sentait pas disposé à venir à la prédication, il avait fait une chose qu’il ne fait jamais,* c’est-à-dire d’aller siéger au lékhothla avec ses tambours et empêcher ainsi les gens de venir. Car c’est une obligation pour tous les hommes d’accourir au lékhothla dès qu’ils entendent les tambours de Sa Majesté. Il répondit en termes peu mesurés qu’il l’avait fait exprès, puisque M. Buckenham venait de refuser d’acheter, à ses prix à lui, les boeufs qu’il avait envoyés chez lui. «A quoi bon des missionnaires qui ne veulent pas faire d’affaires avec moi et me fournir ce que les marchands me procurent, eux? Qu’ai-je à faire de gens K ? Dites_leur <ïue Je les affamerai, lui, comme les autres !» Et il avait déjà pris ses mesures et envoyé ses ordres. ■ S i M 0ar’ m’étant teDU en dehors de ces transactions de M. Buckenham, j en connaissais vaguement l’issue. Je ne répondis rien Aujourdhm quil savait, lui, toutes les scènes dont je viens de parier il m envoya un de ses serviteurs confidentiels. « Depuis hier dit-il ie t’ai „ ’ i wwirnit T I - A ’ diras que je n’ai rien à répondre' » Puis ie B E S k J e m ’ a t t e n d s à ce qu,ii ™ nne d“ ****£, dont la T T ' r i " e reUSSlt pas à “ ’“ traîner dans une chicane — ce e sb '-R o ti6- f o h T " “ e T ' F d traitera des ba Hotsi . c Oh! je ne faisais que gronder! Vous autàr eks ,l év9oèursR v> oàu lsa omffaennisèerez deTes L ™ | * m°rdU> C’eSt fim ‘ 1 G’CSt " f " ParfR K ÿ - une Léwanika est un grand enfant, et un enfant gâté. Mais c’est un enfant ■ H É f t f — 16 * * 11 * * P - S l J mordre, il dthaîne t “ ses chiens et les lance contre nous. Une fois lâchés, I a beau vouloir les etenir, eux aussi mordent, et mordent sans pitié. Tout semble présager que nous aurons encore des temps durs. Que Dieu m’y prépare et renouvelle mes forces. Puissions-nous n’être pas au-dessous de la situation' t ma chantaWement jugé, et ü m’a fait beaucoup d’honneur en m identifiant avec mes amis de Séfoula et nos frères méthoistes II me fA — 1 ? f «• 1 « w « m ü » . m d.:: drons les mis l'es a t ’ H fortS‘ Nous n“ s soutienà H E S S nous nous encouragerons. Nous lutterons ensemble sont plus forts que cJuT qui * qU6 ^ qUÎ S° nt ^ °OUS 1 1 B Dieu . puisse-t-il être sans un retour de la nuit ' P."‘.,T z tr ;r 1: r r pho“” bi* , 5 r M2 “ “ S " “ “ “ "* 't
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