plus haut dans les cieux, bien au-dessus de nos désappointements les plus cuisants, de nos douleurs les plus amères, et le Seigneur, même dans cette forteresse de Satan, nous montrera encore sa gloire. 28 février i8g3. Je suis de nouveau peu bien, je me traîne péniblement sans être précisément malade. J’ai peu de forces et point d’appétit. Les difficultés et les tracas renaissent constamment, et parfois je me sens presque à bout de courage, et la lutte me fait peur. Mon établissement, réduit à sa plus stricte simplicité, ne marche pas. Je suis pour une foule de détails à la merci de trois garçons, dont les services ne .me sont pas du tout assurés, et auxquels il faut tout enseigner, les éléments de la cuisine, de l’ordre, de la propreté et le reste. Je ne sentais pas ces épines-là autrefois, car lors même qu’elles existassent, elles avaient aussi des fleurs, comme l’églantier. Aujourd’hui les fleurs sont flétries, elles ont passé, et il ne reste plus que les épines auxquelles je m’accroche cent fois le jour, surtout quand je suis malade. C’est égal, je tiendrai bon aussi longtemps que je le pourrai; mais jusqu’à quand? Si seulement je pouvais achever la fondation de cette station, ^ et puis voir la gloire de Dieu, ! — dans ce malheureux pays où Satan règne et triomphe ! A vrai dire, je ne croyais pas qu’il me fût possible de m’intéresser sérieusement à quoi -que ce soit sur cette terré, si ce n’est à la prédication de l’Evangile, et, à mon grand étonnement, je me trouve absorbé par des travaux qui me laissent peu de loisir, même quand je suis bien. Mon monticule a déjà subi une telle transformation,que lesfrères méthodistes ne le reconnaissaient plus quand ils sont dernièrement venus me voir. Plus de bourbiers, plus de broussailles maintenant, tout le site même où s’élèveront les bâtiments est déblayé et sablé. Les Iravaux de terrassement sont loin d’être terminés; mais nous les poursuivons avec vigueur. Tous les matins, au point du jour, des troupes de femmes, de filles et même de garçons se jettent à l’eau comme des canards, — car la plaine est maintenant submergée et notre Loatilé est devenu un îlot, et viennent avec pioches et écu elles postuler du travail pour quelques lignes de verroterie. Nous en prenons de 60 à 80, quelquefois plus, et renvoyons les autres. Mais ils s’en vont grognant, mécontents, et reviendront le lendemain. Nous profitons de cette affluence p'our avoir un court service avec eux; ils y viennent volontiers, car c’est un moment de répit ; mais l’eau du dimanche est trop profonde et trop froide pour venir au service! M. Waddell met la LE HA^oef cZ AMB ÈZ E.
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