égal. Il est original dans sa prédication. Personne ne sait mieux que lui captiver un auditoire et river l’attention. Ce qui fait sa force, c’est qu’il a le feu sacré. C’est un beau don que l’Eglise de Massitissi a fait au Zambèze. Jacob et sa femme, tous deux de Morija, et celle-ci la fille du célèbre Job, le sonneur de cloches, sont de précieux aides aussi, des amis ; eux disent des « enfants ». Gens tranquilles, peu démonstratifs, mais propres, rangés, ils sont toujours aimables et toujours prêts à rendre service. On dirait que c’est un privilège, pour eux, de me soulager de tout ce qu’ils peuvent sans être indiscrets. Il est bon que nos amis d’Europe apprécient aussi cës aides qui m’ont été donnés et ne s’apitoyent pas trop sur mà position. Je vous parlais de mes bâtisses, de mes huttes et de mes difficultés. Une des plus sérieuses de ces difficultés, vous sourirez si je vous la dis, c’est la bouse, notre chaux, ici comme au Lessouto. Je n’ai pas de bétail à moi ici, et le peu qui s’y trouve ne peut pas satisfaire les centaines de ménagères qui ont des parquets à renouveler, des murs à rafraîchir, ou simplement du travail à donner aux esclaves. La superstition de ces pauvres gens interdit aux femmes l’entrée du bercail, à certaines époques du moins; les hommes seuls ont le droit d’y pénétrer; encore faut-il que le précieux article soit ramassé avant que le bétail ne sorte de l’enclos pour aller paître. Autrement, cela porte guignon. Il en résulte que je suis obligé d’acheter les bonnes grâces des deux hommes préposés à la surveillance des vachers. Mais tout le monde les courtise et, malgré ma libéralité, je ne passe pas souvent en première ligne. Puis il y a encore plusieurs petits rouages qu’il faut graisser, plusieurs petits trous qui laissent la verroterie s’égrener et le calicot se fondre. Voilà pourquoi ces pauvres huttes, qu’on érige si facilement, nous font si longtemps attendre avant d’être habitables. Aussi, pendant que le .vent et Je soleil font leur part de travail, à mon tour de prendre mon vol. Il n’y a qu’un seul endroit où je puisse aller et qui m’attire comme de l’aimant. C’est donc là que je vais passer Noël et le Nouvel-An. Ces dix jours que j ’y ai séjourné, comment les caractériser? Mais pourquoi les caractériser? J’y ai vécu deux vies : la vie de famille avec les chers Ad. Jalla et mes vieux amis, MIlc Kiener et Waddell, vie pleine de charme et de jouissance; et puis la vie intime si cachée, la vie d’un passé qui n’est pas loin, avec ses douleurs et ses ténèbres, mais aussi avec les clartés de l’espérance. Séfoula, c’est mon Béthel. Nous ayons eu la cpmmunion ensemble : il y avait deux places vides : l’une, resplendissante de la gloire de la vie, comme le tombeau vide du Seigneur, l’autre,' hélas! sombre et douloureuse comme celle du disciple qui trahit le Sauveur. Par une de ces réunions d’édification et de prières, que la vraie communion fraternelle et la présence de Dieu rendent si douces, nous avons clos une année et en avons inauguré une autre. Nos frères méthodistes étaient des nôtres, quelques charbons vifs de plus à notre petit foyer. Nous savons ce qu’a été ga, que sera g3 ?... Dieu le sait. . Léwanika se montrait impatient de mon retour et m’envoyait des messages pour s’informer de ma santé et de la cause de mon délai Aussi, dès mon amvée s’empressa-t-il de venir me voir. Pauvre homme, il avait L o in ■ tete-à-tête avec quelqu’un ; lui aussi a ses soucis. nésPT v tn t a T d Î SeT ’ kS PlUi6S nés avec tant de violence, que moBn ca tm0mpebméeeSn t6 1éBtait mEéco nsne a9issab ldeé chLaeîsherbes et même les broussailles, en dix jours, avaient reconquis leur drd comme par vengeance. En pénétrant dans les tentes, le moisi vous sdsitTîa gorge . ce n est que boue, mille-pattes, grenouilles partout. Un ouragan avait renverse tout et brisé ma vaisselle. Ne fallait-il pas que ce brave Paul ait poussé le scrupule de la fidélité jusqu’à garder l e ! débris de mes tasse" e de mes assiettes? C’en est trop, je me sauve de ce taudis et « I B B 1 H I “ VaUt guère mi6UX‘ Les termites, les millesurtout 1 myl ¡SB -PnS P°ssession Ce sont les grenouilles surtout qui s y sont donne rendez-vous. Elles sont partout, par t e t e sur les murs, dans le toit. Elles vous tombent sur la tête au lit, dans les pT^s sur la ont ■ 116 C? lgneilt pas de Prendre un H dans une tasse de café et qq ue J ’éccrniss . LcTesstt Îlee Hprélude Hdu con Icert Inoc t1u6r nbe° rqdu id em m’at°tnen edn. crCie’ers Pt érodva'anl t• Lewamka . d „ ,mboo„ « „ oi de, ^ ^ a3 janvier 1893. Les pluies, ces pluies qui ont mis en mouvement le monde des dieux ef des devins, sont enfin venues II nlput i l l i 1 • dieux et c’est une ciialeur M B H M B B I B B ™ s , pompant à se faire éclater les poumons ■ H I I K I “ i Aussi les cas de fièvre et les solide, mais debout, pourtant. Je patauge dans la boue il y a de 7 7 partout. Nous avions de la peine à nous rfconciKer avec le s ^ e de Séfo 7 qui vous déhanche; nous avions oublié ce que c’est oue L T n deJ fefo,,la nous du sable quand il pleut et de la terre glaise quand! fat ¿ 7.1. “ °™ " ; W H ■ H t„„ ■ m H | pour de la verroterie, m’apportent du sahle d« u i ■ J nues’ d. c , « „ „ , „ I é ,
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