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II P r ép a ra tifs de d ép a r t p o u r le b o - N y a ï j g D e rn ie r s soins donnés an trou p eau d e L é r ib é . - A d ie u x P rem ie r s jo u r s d e m a rch e. Oui, en route pour le pays des ba-Nyaï, les régions du Zaïnbèze, 1 intérieur de l’Afrique! — C’est presque un rêve !... Ces trois derniers mois ont été si remplis de travaux, de préparatifs, de préoccupations et d’émotions de toute espèce! Rien que d’y penser, j ’en ai presque le vertige. Aussi ne puis-je m’empêcher de répéter avec David : « C’est le Dieu fort qui m a ceint de force, et qui a rendu mon chemin uni. » Je dus d’abord aller à Natal pour y faire l’achat de nos voitures et de nos provisions. Je trouvai que notre expédition excitait partout le plus grand intérêt J’arrivai à Durban un mercredi soir et me rendis immédiatement au temple, où, selon la coutume du pays, il y avait réunion. J’entrai sur la pointe des pieds et m’assis à la porte. Le pasteur, M. Mann, qui m avait aperçu, interrompit son discours, m’apostropha, me souhaita la bienvenue au nom de l’Éqlise, la bénédiction de Dieu sur notre entreprise, et me pria de terminer la réunion. Le dimanche suivant, quoique le temps fût pluvieux, le temple était comble et je prêchai avec bénédiction. A Pietermaritzburg, la capitale de la Natalie, j ’eus aussi plusieurs occasions de plaider la cause des missions. L’Église indépendante fit une collecte spéciale. L’Église presbytérienne, dont mon ami, le révérend J. Smith, est le pasteur, avait donné l’exemple. C’est qrâce à cet intérêt général que je pus acheter nos wagons à des prix extraordinairement modérés, et cependant aussi complets et confortables qu il est possible de rendre une voiture. — A mon passage à Hamsmith, cette petite ville de l’État libre, où dix ans auparavant on nous avait menés prisonniers, je retrouvai le même intérêt. Si bien qu’à mon retour je pus verser dans la caisse de la mission à peu près i,65o fr., sans avoir eu la pensée e collecter Un soir, j ’arrive à une ferme; le propriétaire et sa nombreuse famille ont beaucoup de piété. On me croyait e m b a r q u é pour l’Europe; mais quand je I. BftyiqpuèvlQ' jN'akandonndou E TA T S , DU: IK O N G j0 Bandaouér oKbua Tchitambo Sitanda ’ Choukouloumboi ■Blantyre mjarSéoma fîSalisbuiy ta nid P a n d am a tç h g t ma-Tébetlé BooJouvvav Souveraineté de Khama ba-Mangouato n . ° , J Polapcliouej Chochong y — ,al(Iézi;i Blaiib& rg Mac«b?sla<l ba-Kouèna b a - S o u t o l Aiüioka jitélainfoj&FV. p en ^ o Marquez y)el(igoa Jfiddelbujg - ÜpM’Lerlon — ^.foWesbur ~ / P a y s Potchefslro^j; Kouronman .Bloemhpf _ / ------------ Harrismilh ÉTAT"LIBRE/OE U O R A N G E tS 'Bloemronteïç E a j5àiB!£.fÏÏIÏÏ|EMA.&»g. Y /// /jDonTRirtugais KSSSSDonTAllemand |Dom"Bpitannique MaritzJ lurban Kok.stnd


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