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soin ot 1 exeïtùc© pur oi simple do cette nécessité, qui voue impérieusement tu moitié do tout ce qui respire à 1 ’appétit d© l'autre moitié. J ai vu dans beaucoup d'habitations de ces secrétaires privés, le u r ponte est ordinairement de doux à trois oeufs j et ces oeulit sont gros à peu près comme ceux do l’o ie , et sont blancs comme «eux de la poule. Les petits sont Ion g-teins à sortir du nid, parce que leurs jambes étant longues et grêles , ils ont beaucoup de peine à se soutenir. On les voit même, jusqu’à l’âge de quatre mois, ne- pouvoir marelier qu'en s’appuvant sur le talon ; ce qui leur donne un air gauche et une mauvaise grâce assez visibles. Cependant* comme ils n'ont pas les doigts si longs, ni les ongles si recourbes que les autres oiseaux de proie, ils ont beaucoup plus de facilité que ceux-ci s marcher. Aussi, quand ils ont atteint l’âge de Sept mois, et acquis toute la grandeur et tout l’accroissement que comporte ieur espèce, les voit-on développer des mouvemens aisés et gracieux , qui accompagnent merveilleusement bien la noblesse de leurs formes. Yôsmaer a pendant quelque teins nourri, à la Haye* un secrétaire; et c’est d’après les observations que lui a donné lieu de mire cet individu vivant, qu’il a écrit sur l ’oiseau. Buifon, en citant le naturaliste hollandois, dit, d’après lui : « Que,'tandis- «t qu'il dessinoit son secrétaire, l ’oiseau curieux vint pour regar- « der surie papier, le col tendu, et redressant les plumes de sa. « tête, comme s'il eut admiré sa figure, etc. » Certes, le secrétaire est assez intéressant, par son instinct et paries qualités naturelles, pour n’avoir pas besoin .que son. historien, lui prête un goût d’admiration pour le dessin, et une sorte d'orgueil de se voir représenté. Si celui de Vosmaer s’approchoit de? b d , en tendant le cou et en redressant son aigrette, ce n’étoit , selon moi, ni par curiosité , ni par ravissement, mais uniquement, par une sorte d ’habitude qui est propre à beaucoup d’autres, oiseaux. On sait que la plupart, lorsqu’ils sont familiers et domestiques , «mMit à se faire gratter sur la tête ; que ce chatouillement semble leur procurer quelque plaisir ; et qu’ils viennent se présenter au prexaier venu, et allonger le cou pour lui demander ce service ¡ c’est ce qu'on peut voir en Europe,| par rapport au paon, au porro- <1" lb séci'ctu.u’0 se tient dans toutes les plaine* aride» de* environs du Cap. Je l’ai trouvé à l’est, sur toute la longueur de la côte dans la C e r e r ie , et même fort avant dans les terre». Mai* à l ’ouest, quoique cette partie de l’Afrique ait des désert* plu*arides encore (lue la partie orientale, et que , par conséquent, elle offre, à l ’oiseau les différentes sorte* de nourritures qui pourvoient lui convenir, je ne l’ai rencontré nulle part au-delà du pays des Grands Nainaquois. Je ne dirai plus qu’un mot sur cet intéressant animal ; c’est qu’il n’a point un bec de galinacé , comme le dit Vosmaer} maïs bien u n vrai bec d'oiseau de proie. II n’a pas non plus, comme l’avance Bouffon, la jambe dégarnie de plumes comme les oiseaux de rivage. Du reste, je renvoie à mon Ornithologie, où j’entrerai dans de plus grands détails au sujet du sécretaire. Ces détails sur un oiseau très-intéressant justifieront suffisamment, je pense, les motifs qui me déterminèrent à donner son nom à la. source près de laquelle nous étions venus camper. Nous y passâmes la nuit. Le lendemain, quatre Sauvages s’en étant approchés pour boire , et ayant reconnu mes guides qui étoient de leur connaissance, ils m’invitèrent à venir a leur horde, distante au plus, disoient- ils , d’une demi-journee de marche. Je 1 acceptai; et après avoir envoyé en avant deux d’entre eux avec Klaas Baster, pour prévenir de mon arrivée, je me mis en chemin ; mais la plaine étoit si pénible , que nous ne pûmes nous y rendre qu’en huit heures de marche. A mon approche , le chef, vieillard respectable , vint au-devant dé moi ; accompagné, selon la coutume, d’une partie de sa horde. Après le compliment d’étiquette , il me fit présent de deux moutons pour ma troupe; et tandis qu’elle les apprê tâ t, j ’allai visiter le kraal. A chaque hutte où je me présentois, j ’attendois dire, T a - bacana maté (donùez-moi du tabac). Moi, je répondois, nuzîé (donnez-moi du lait); .et, en effet, j’étois si altère de la rou. e , qu en ce- moment j ’eusse préféré une jatte de lait à un présent de dix boeufs. Ma demande fut accueillie avec empressement. On oon


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