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à fkïfê'pôuf d’âutre'plan : dispositions, d’au tant plus faciles que,mon amî m’entavoit applani toutes les difficultés'.' • 'Dans ce nëuvel arrangement il 11e me falloit plus qii.djarriots , ni chevaux attelages de boeufs, ni enfin tout; cet attirail' et cétté shite quir jüsqtfès»là m’àvoient été nécessaires.. Mes bçeuts .me dbŸeriàùtlnutiléS^Pc'f^fut' le premier objet dont je cherchai à me défaire. 'Fort âmhigriSfet n’étant guère propres au service du trait , dàris Eétat'd’épuisëJrfent ohk ils ëtoïéntje les fis offrir au boucher <Te la Compagnie ; cet homme vint lui-même et me les paya j rm Raïekrhï ’pièce' ,• 'environ do livres de France. . Je donnai deux vaches à la femme de Klaas, qui, m’ayant suivi daiis mon vdyage, m’avoit servi pour le blanchissage de m on linge et souvent’ pour mâ cuisine. J ’en donnai deux aussi a Swane- poel. 'Enfin; : j ’offris mes '-chèvres aux demoiselles Slabermais 'celles-ci ne des acceptèrent que comme un .dépôt, et s’.engagpfent me les .rendre., .dans le cas où, entreprenant un nouveau voyage , je pcmrifois/len avoir bpsoin. - Dans ce troupeau étoient une chèvre et un,bouc,, achetés par moi dans le pays des Narnaquois , à la prière et pour mon ami; Liewen.- berg','du canton des Vingt-Quatre-Rivièyps. J ’eus }a, saiisjaçtion dp 'les lui remettre moi-même. Je me. .souyenois- des jjquteilles dejù» • de citron qu’à mon passage' m’avpit données ce brave homme , de l’amitié qu’il s’ëtoit empressé de me témoigner, et des deux; beaux oiseaux que .ses fils m’a voient procurés. Quoique mon prescrit fût peu de chose en lui-même,, il y fut ¡d’autant plus sensible que c’étoit précisément ce qu’il m’ayoit demandé et ce qui pouvoit lui être le plus qgréable. Je partageai ensuite entre mes braves Hottentots tous les objets dont je n’avpis plus besoin. ; Ainsidébarrassé de tout ce qui me devenoit inutile, j’arrêtai mes 'c'omptfes avec tous les gens de ma troupe , et leur donnai rendez vous au Gap pour y recevoir leur paiement. Quoique chacun d’eux brûlât d’envie de revoir sa horde et de rentrer dans; sia famille , cependant ils me témoignèrent tous du chagrin de me quitter. Moi , de mon côté j quoique j’eusse à me plaindre de la plupart d’entre eux j je'ne les vis pointpartir sans attendrisSemènt. Mon prbjèt tne rappeloit au Cap; et mes soins, quelque sinceres, quëlijue affebtùeirxqu’ils fussent, devenoient inutiles auprès1 d’un malade, dont l’état déplorable ne laissoit aucun espoir. J ’embràssâi, priut la dernière fois, le meilleur'des hommes, celui à qui j’avois lés plus grandes obligations et que j’aimois tendrement. 'Lui-même me dit le dernier adieu j et', en effet, quelque tems après , j ’appris que sa respectable fdmille àvbit'à pleurer sa mort.' Enfin, après une absënbe'de bèiifë mois, ’passés dàùs les déSéfts d’Afrique , j’arrivài àu Cap, OùM. etMme. Gordonm’attendoient. Je fus reçu comme un ami, un frère-, Un fils, ce' qù’on â dé plus cher, et jamais l’amitié’de ces hôtes bierifaisâns rfè' s’ës-1? démentie ùn âeul instant. Le témoignage dé ma reconnoiSsancé se prolongera ânSsi hmg-tems:i qù’On lira mes voyages et le besoin dé sè' soumettre aux vérités qu’ils contiennent ,-quelqu’offensé qu’elles puissent porter à l’orgueil d’autrui, suffit pour en consacrer la durée. Mon premier soin, dès que.j’eüs ma liberté, fut de m'informer s’il y 'avoit dans lé pprt quelque vaisseau qui s’apprêtât a mettre à la- voile'pour l’Europe. II s’en trouvoit un , dont je.profitai pour écrire à M. Temminck, et le remercier', de Ce qu’il avoit fait pour THOi. Je lui annonçai que j’étois résolu d’accepter son offre généreuse’, et que je n’attendois que l’arrivée du vaiéseau, négriertquj Revoit me conduire à Madagascar. Je fis passer le, même avis à ma'¡famille; et ne songeai plus qu’à mon départ..: p. i Je ffiavois pis négligé le pauvre Sohoenmâker. Dès. le lendemain de mon arrivée:, j’avois cherché à’intéresser M. Gordon au sort de ce malheureux déserteur. Le colonel,’ plein d’amitié pour lui, m’avoit protesté de sa bonne volonté à l’obliger. En conséquence » j ’envoyai au proscrit un exprès, pour lui dire de se rendre infces- samment à la ville. il y vint.:MJ Gordon et moi, nous le;conduisîmes chez le gouverneur , auprès de qui nous sollicitâmes sa grâce ; et celui-ci l’aceorda à l’instant même, lime quitta pour retourner, çlpns les déserts faire ses derpiètes dispositions, et reviiH-enSiiita habi- " Zz a


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