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366 : iV O Y A G E- ' toutes cési efpèceS ' carnivores, naturellement craintives à ! 1’afpeG de l’homme : & jc crois qu’on a- trop exagéré les. clan gers-qir’on oour't dans lènr'vbi-fiiiâgé ; rarement rencontre-itt-cfn ■ ces animaux ■dans les bois'j'lëS deuK feules èfpéfces de Gazelles qupsy ttbiivenfc, n’y abondent point’ affez* pour datisfairâ leur voracité. Ils- préfèrent de pourfuivre les Hardes-¡nombreufés qui voyagent d’im canton dans un autre; c’eil alotî qîi'ilstpéûvertt-choifir-dn;faîre un affreux carnage. * MB - . n .•-> icmkj sî , erbioT al aqomtc - a MéS: voîïinS,- me' Voyarft difpôfë à gravit les-Siiemvberg fnde confeillèrèntde me* tenir fiir mescgardes, & de d ’y ¿pas: faire ùh long féjourj attendu que les Bo'lfiifmans1 étoient en force. Mon intention n’étoït pàs d’y Conduire toute ma .caravanet;‘ce projet infen'fë n’eut pas meme été1 praticable; maite pne voulant que recon- noîtré ’quelques-Uns--de leurs- fommets & le parcourir avec mes Chàffeurs entré deux fofeilS , fé tne ïapprochai de leur. pièdiîle ¡plus qu’il me fut p o f lib le & vins- placer mon Camp à trois cents.-pas de la Horde fauvagê ; j e m’attendois à trouver fur la hauteur, comnie on trie l’avbït annoncé, lin volcan confïdérable qui vomit de la ftittiêè’ & des flammés-’; je ne -Vis tian qui-;ifeffemblâri<à. ce ‘ phénomène avec -l’aidé dë ma limette qb je Üécbnvr-is d’iimnenfes Pays, èjui fe ‘prolongeôîeftt ait Nord quiiri’éioieilt bornés que par l'horizon ; je trOiivois fréquemment ; far Tes platescFormés & fur Ie£ crêtes les plus élevées1, des m'OWtïeules de-cailloùtàge;& de fable tout - à - fait feaiblsbl^ià des- Diihes jiq’y nehérchair; maïs Vainement-, qîifel^e's Cbqbdîages p i! my- ek avôit ni de ftaftfes, «i inêmfe-’attc'tins dëbtil,rqéî:;mè •piftüfféni tenir *à la iÊonchiolûgiéï; je m’attachai davantage â la polirfaite des oifeâux';nj?aus le bonheur d’en réncbntrèr & d’en tùer dë foft rares*, notamment «ufe trèsibelie éfpècerdè VeüiVè i, qtrï feteùôiï ¡dâtisTésuhbrliâgeii fort ëlévéè ; qui 'tàpiffbleiit Yrè'fquê' piff-tbut,;ce4;lhautêsiiittontagnés. tsii J DSns5rtbiïtëS nies cbiùféi v'qui^fidiffoiêhtrfoMjouré aéecle. foleil, jë'tië ‘vis qtfiinë feùle fois des Botefniâhs' ; ils ^étoient- trois qui t'iaverfoiëilt le 'iréveirs d’iihe montagne op^ofée à celle fûï'laqueilë noüs étions ^ilsi’nè FoAgèrerrt- point' à ' nous- venir attaquer1; notls ne fratnibns'nëii i^èsWSm -quP'dùt ifes^fiérètei * i&? peut^êtr« -èéss E Na è> &R:icQ ,u If 3^7 tro is fcélétafis ^noipnyiis -pqqibré vde'ppux-à.SpijJ&Héifadonnq fT vertement la chaffe , ,& fa reffouvenojent-ils d e l ’épouvante que je ileur avoit cajifée» ces vagabonds np fqpf ppuit, » comme op. l’a fauffement; 'avaoeébrune (Nation fauvage.Rarliç^l‘ère ;, une -Peuplade originaireide. llertdtbit,linçta&iteùilotiJesîfiêneiinîrp-;, Çp0ifman fent dieux-mots,Hollandais; qùâ figrti$énî.Ap'ib??$i:,441 ç>u/. des .luiront } c’eff foiii&îsçtte. qüalificatiba qus'.les Habitans du ,Cap ,& généra)«» ment tous les- Holljadsisÿifeit èft-.Afrique;, foit ,en Amétiqué', défi* gnent : tous les ipalfajiâeHriSjoiijie& iaffaiEiis qjai défertent lg.Cok>iuei, pour ije ibuffraire.'ju ;châli^eoi , én ¿Mq ¿ ù o f c q quej; dihs les Ifles Françoifes , on appelle Nègres marrons ainfi dpnCq loin que ces Boflifmans.ifaffenî. unenefppce ài part, .comme ou lia dit encore fort réeeiijmeDt,.ceiîi’eft;qurin ramas informe de Mulâtres', de Nègres ,-de,-Métis..de Çoute efpèçe j, quelquefois de Hottentots, de Bafters ; qui-^. jfc©aas: difpéreos p.it ij» çouleut n’ont dé tèffem*- blantq que.par la feélératefffi;wi®&->ffc8st idei y.rais pirates; 4e terre-, vivant fans Ghe£, ;fans.;loixo& fenS ordrefcvaljapt^orinés à tousJes excès du défefpoir & de.lja misère; lâchas: défer tours qui n’ont de reffource pour iiibfiAenv#>éf dans lie pjl]agS; & le^ crime. Céfl: danb jes rochetsilesi.plpsidft^irpésy flt dahs;iles caverpesTes moins abceffibles qu’ilscfe retlreaxrAatpe^iatq lefarnadede- ces endroits élevés, leur vue ¿dominé aù-IcHaifür la.plaine,: épie les -Voyageurs & Tes: troupeaux-épars puis fondent comme un trait , & tombent à l’improvifte furdes habitans & les beftiaiix qu'ils égorgent indif* tindementi; chargés.: de*leurs proies ¡& de -.tout ce-. qu’ils peuvent emporter, ils regagnent leurs antres affreux, qu’ils ne quittent, pareils;-aux Lions;;; iqoe ÎQrfqii’ilspskn.i font raffaliés q u e l de nouveaux beféins lés pquffent àldél nouveaux maffaefes; mais; comme la trahifon- marche .-toujours en- tremblant , & que- la feide préfence. d’un .hbmme-idétetminé fuffit, ion vent: pour en im* pbfer à ces troupes* de bandits ; iWlévitent; avecifoin , les habitations où ils font.'àiBirjés que;.-réfide!le; maître ; .liàrtifice Si'la rufeg, reffources. prdinaires des anJês, foibles'i, -font lesi moyens qu’Ms enir ployent & lesffeiils-guides qui lés accompagnent dans leurs expé* ditions.; Dans les lieiix où la-trace dedeurs- pas , trçp-bien impri*-


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