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vantage. Voici la lecture de ce qui existe encore, et la restitution de ce qu’il est possible de rétablir sans arbitraire. ÎVèp T ^ ç a u T o x p a T o p o ç K atoapoç, Gewù tâ>, 2eëaçxo, apy^epètoç, (jWTViptaç, K o ïv t o ç Aouxavtoç aveQyixev. «Pour le salut de l’empereur César,. fils du dieu [César],, Auguste, « grand pontife, Quintus Lucanius [ .................a élevé ce .], avec la « contribution fournie par les prêtres d’Apollon, » Le seul changement que je me sois permis, c’est de faire un i du t au commencement de la première ligne, pour avoir la fin du mot utô ( dor. pour uiou ). Le mot èïctâoaiç a le sens de erogatio publicè fa c ta . N° 3. KXau&ia Bevoora IO.auâÎou KapTtcâévouç MeXiopoç ôuyaTYjp Tav Kopav xal tov vaov ex tüv ou bien sx tûv xal tov vaov« « Claudia Venusta, fille de Claude « Cartisthène Melior, [a élevé] à ses frais [ la statue de] Prosermne en ce « temple. » Inscription du temps de l’empereur Claude ou de Néron. L ’expression ràv Kopav pour ro taç Ko'paç aya^pta a été expliquée ailleurs ( i). Claudia Venusta avait fait élever à ses frais et la statue et le temple. Ainsi dans une inscription de Syrie (2 ) TOV vaov xal to aya'Xp.a èx tôv î&iwv ctviGnxev. Ce qui distingue celle de Cyrène, c’est que le verbe manque, sans qu’il en résulte la moindre équivoque. La même observation s’applique à celle du N° 4 ? cpd constate que la même Claudia Venusta avait élevé une statue et un temple à Bacchus. K^au&ia Bevo’oTa KXau&iou KapTtaGèvouç MeXiopoç Guya-mp Àiovuaov èx twv î&iwv oùv tô vaw. N° 5. KXau&av Àparàv $iXi<Jx<i> Ouyarépa, «pucet &è Eùcpavouç, (/.arépa KXauStaç ÔXuu,- iria^oç, attùvtw yuptvaciap^l^oç, àpsTaç.evexa, Kupavaîot. «Les Cyreneens [ont honore par ce monument], à cause de sa vertu, Claudia Arété, fille de Philiscus par adoption, d’Euphanès par nature, mère de Claudia Olympias gym- nasiarque perpétuelle. » Cette inscription est du même temps que les deux précédentes. À p a T à pour ÀpeTY), dorisme comme ÀpTapç, rpayto, aTepoç pour ÂpTe|uç, Tpé^to, Irepoç. (1) Rech. pour servir à l’hist. de l'Egypte, etc., pag. 4*4* — (2) Burckhardt, Trav. in Syria, pag. n 5. , p a r nature, Ce qui indique que Philiscus n’était que père adoptif. La même formule se lit ailleurs (i). D’autres fois, on nommait le premier le pere naturel, comme Iwl iepécoç Meptovoç tou Ôpe<m$ou, xarà £è itoîticiv Eùwvü(jt.ou (2). La fonction de gymnasiarque était aussi exercée par les femmes (3) ; mais la forme yup.va<ytappç sert ordinairement pour les deux genres. N° 7. Le nom propre est estropié : il paraît être celui d’une femme, 2aXuia, Salvia. L ’inscription n’est remarquable que par le monogramme qu’on pourrait prendre pour celui du Christ, puisqu’il offre réellement les lettres XP, ce qui, avec les trois autres lettres AIN, donne le mot yaptv (eùvoiaç). C’est le seul exemple que j ’en connaisse. N° 8. Fragment de l’inscription funéraire de Lucius V ibius Cattabus, fils de Lucius (Vibius Cattabus) ; il paraît y avoir eu [faciendum] coeravit ( pour curavit) : la même inscription était répétée en grec au bas. Il paraît y avoir Aeuxtoç ô uoç Aeuxiou KaTTaêoç oç âicoiYiae. Ce n’est pas la seule fois que faciendum curavit a été rendu par éitowiffe. N° 9. Inscription chrétienne d’un bas temps, pleine de fautes d’orthographe :-XÏT6 pour xeîrai, est fréquent dans les monuments de cette époque, de même que xè pour xal, -réGixav pour réôeixav, iotacisme ; Geô pour Geoiï, reste de dorisme. Atpurpta Goyamp Tatou tou ¿»vvjtyajAévou to Demétria, fille de Gaius, qui a acheté ce M gH smffigsl BUM Wm ~ ~ 1 ~ monument, repose ici, avec u.vv)u.a touto evuaoe xits u.eTa tou utou aumç , r ’ son fils,’ serviteur n / ? y Dieu. î °'a °u '............................im.....Maïi>ou Ils sont morts sous........ ; Maxime........et yevopivou • TéOtxav aÙTOtç KaXXMrrcoç ô àvr)p y ont été déposés par Callippe, son mari; par aùrfiç xè uîoç aÙTOu Tatoç xè yaixêpoç aÙTOÏÏ Gaïus, fils de ce dernier, «t Panybule, son n „ , >e \ a /a » ~ » \ ~ gendre. Accordez-leur un souvenir.. . . . . coullavubouXoç xat 1u .vv)8yito auTwv- evToç imKv wv. aje,e s en de, da,ns. PL. LXIV. N° 1. Tombeau avec deux noms propres estropiés; il semble que ce soit Koîpoç ou Koïtoç Àptç-oxXt^a. « Coerus ou Coetus, fils d’Aristoclide. » Au-dessous iaaovoç to'tcoç. « Lieu de sépulture de Jason. » N° 2. Ces inscriptions, trouvées dans un sanctuaire, ont été écrites par les gens qui venaient le visiter : ce sont des noms, ou tout seuls, ou suivis de 7)xco ou de vi'XOe. (1) Marm. Oxon. , n° ix , 1. a.— (a) Ap. Jos. Ant. fud .,x iv, 10, a3i—-(3) Vandale, Dis sert., y- 617. 5l.


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