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jamais été sacrifiée à des embellissements d art et à 1 effet pittoresque. Pris sur les lieux, à une très-grande échelle, ils ont été réduits avec pureté au format de la publication par un artiste distingué, M. Courtin. M. Adam fils, peintre avantageusement connu, les a ornés de figures que mon crayon inhabile n’avait indiquées que très-imparfaitement; et M. Adam père a mis autant de soins que d’obligeance à les reproduire par son burin spirituel. Que si, malgré toutes les imperfections de mes travaux, on les jugeait dignes de quelque attention, je devrais alors avouer que j’ai de grandes obligations à la protection que S. Exc. le Ministre de l’intérieur a bien voulu leur accorder pour en faciliter la publication. Dans cette même supposition, je ne pourrais passer sous silence l’appui que leur a offert M. le comte Chabrol de Yolvic. A ces encouragements je devrais joindre ceux que j’ai reçus de plusieurs de nos principaux savants. J’ai trouvé chez M. Letronne, dont le nom seul rappelle la plus vaste érudition, ornée des dons brillants de l’esprit; j’ai trouvé, dis-je, auprès de ce savant célèbre, appui, conseils et bienveillance. Ses doctes interprétations des inscriptions que contient cette relation , et les notes explicatives sur l’archéologie et l’histoire dont il l’enrichira (i), lui donneront, du moins sous ce rapport, un intérêt réel aux yeux des personnes instruites. (1) Ces notes que M. Letronne voudra bien me donner, dans le bienveillant dessein de soutenir ma faible relation, se trouveront réunies, en forme d’Ap- pendiee, à la fin de la dernière partie de cet ouvrage. Que ne dois-je point aussi à MM. Champollion! 1 Europe connaît leurs importants ouvrages; elle applaudit à cette haute découverte qui a pu dérober aux ruines de Thèbes et de Mem- phis les secrets si long-temps impénétrables des âges antiques: mais peu de personnes connaissent autant que moi leur caractère affable, et cette généreuse sollicitude qui prend sa source dans l’amour de la science et s’étend jusqu’à ceux qui ne lui rendent que de faibles services. Il est aussi flatteur qu’agréable pour moi de dire que, malgré les secours du ministère et les honorables rapports des académies, si mes travaux ne sont point restés enfouis dans un portefeuille, je dois cet avantage, en majeure partie, au savant auteur des Lagides. Grâce à ses obligeantes démarches, à ses pressantes recommandations, M. A. Firmin Didot a consenti, dans le seul intérêt des arts qu’il cultive et propage à-la-fois, à se charger d’une publication très- dispendieuse. Je m’honore de même des ohligations que j ’ai envers M. Eyriès. Ce profond et modeste géographe, par une inappréciable bonté, a bien voulu interrompre souvent ses doctes travaux pour faciliter mes essais, tant en m’indiquant des sources à consulter, qu’en m’expliquant des auteurs écrits en des langues modernes qui me sont étrangères. Cette relation contient plusieurs inscriptions arabes traduites par M. A. Jaubert : ces services ne sont point les seuls que je dois à ce savant Orientaliste : ses utiles conseils sur tout ce qui concerne la langue arabe auraient amélioré mon ouvrage, si j’avais su en profiter. i. b


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