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breux, composé en partie de femmes. Le soir, il n’y a jamais de femmes à ces fêtes. VI O B S E R V A T ION D’ UN P É D É R A S T E Ce matin, 4 mars 1862, à la visite de Méhémed-Àli-Bev, je vois un beau monsieur de vingt-cinq à vingt-huit ans environ, habillé à l ’égyptienne, qui semble attendre quelque chose. La visite finie, Méhémed-Àli-Bey lui annonce qu’il ne peut être guéri que par une opération, et il me dit qu’il a des fistules à l’anus. Je demande à le voir; le monsieur n’y consent qu’avec difficulté; cependant il se place sur un lit. Les fesses sont absolument velues. Comme le malade semble vouloir cacher son orifice anal, j ’écarte les fesses et j ’aperçois un anus infundibuliforme. De plus, la peau tout autour de l ’anus est rouge, calleuse ; sur les parties latérales de l’orifice anal, il y a des orifices de fistules, qui existent surtout entre les deux fesses ; là on voit les orifices de cinq ou six fistules. Cette rainure interfessière est rouge, calleuse, inégale, bleuâtre dans certains endroits; on voit qu’elle a été fortement contusionnée à plusieurs reprises, Le pus s’écoulant des fistules est fétide, mais il n’y a pas d’écoulement anal. Chez cet individu, les fistules ne doivent être que les orifices d’abcès consécutifs à des contusions violentes. Ainsi, je vois à deux pouces de l’anus un petit abcès non encore ouvert. Je demande à Méhémed-Ali-Bey s’il a sondé ces fistules; il me répond que non. Il ne me dit pas un mot sur les causes certaines de cette maladie. J ’ai dit que toute la rainure interfessière était percée de trous fistuleux donnant passage à une petite quantité de pus. Très-certainement, cet homme se livre et s’est livré, mêmemalade, à la pédérastie passive. Pour pénétrer dans l’anus, le membre viril frappait la rainure, puis en glissant il arrivait dans l’anus. Du reste, comme je le montre dans le dessin, la courbe de l’entonnoir anal était plus grande en haut qu’en bas, ou pour mieux dire, le rectum était plus ouvert dans sa demi-circonférence supérieure que dans sa demi-circonférence inférieure, et cela par suite du mécanisme déjà indiqué. Cet individu paraît appartenir à la classe aisée. Il parle très-bien le français. Je lui ai conseillé de se laisser opérer. Méhémed-Ali-Bey lui a prescrit un purgatif. VII OU L’ON VOIT LA GROSSESSE SUIVRE LE RAPPROCHEMENT DE DEUX FEMMES TRIBADES Madame X ... me dit que parmi les femmes arabes, il y a des femmes tribades. L’une d’elles a été rendue en


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