ceinte par sa compagne, de la manière suivante. Madame X... ne croit pas le fait possible, et elle suppose que la tnbade a été vue par un homme. Voici le fait : Une femme entretenait une autre femme, elle lui fournissait tout ce qui pouvait lui être utile ou même agréable. Toutes deux vivaient ensemble. Comment? je n’ai pu le savoir. Toujours est-il que la première vint à se marier et n’en continua pas moins ses relations avec sa compagne. Un jour, en sortant des embrassements de son mari, elle se livra à ses plaisirs accoutumés; quelque temps après, sa maîtresse passive lui dit qu’elle était enceinte. Comment expliquer ce phénomène sans admettre l ’intervention d’un homme? Il faut penser que la femme active, la vulve encore chargée de semence, aura frotté celle de sa compagne et y aura déposé les animalcules de son mari. Le fait serait curieux s’il était vrai. V III S Y P H I L I S M. Bilharz, chargé du service des vénériens, veut bien me donner les renseignements suivants : Au Caire, les malades ne vont pas à l ’hôpital lors- qu ils sont atteints de blennorrhagie, aussi ne sait-il rien sur cette affection. L’orchite serait très-rare. M. Bilharz n’a jamais vu d’ophthalmie blennorrhagi- que. Les chancres indurés sont fréquents ■; ils sont souvent suivis d’accidents du côté du pharynx, mais plus rarement de syphilides. On observe souvent des exostoses ainsi que des nécroses, celle du nez en particulier. Les plaques muqueuses occupent souvent le scrotum, les cuisses, à l’endroit du frottement avec le scrotum et l’anus. L’irilis syphilitique est rare. A la .suite de manoeuvres de pédérastes, les ulcères syphilitiques de l ’anus sont fréquents. L’anus se dilate ; il y a paralysie des sphincters et il vient des végétations qu’il faut couper. D’ordinaire, les plaques muqueuses et les végétations sont plus saillantes qu’en Europe. Par suite de la pédérastie, les chutes du rectum sont fréquentes. Les fistules à l’anus sont communes, on leur donne pour cause les hémorrhoïdes, mais je crois plutôt que c’est la pédérastie. Les hémorrhoïdes sont cependant très-communes. M. Bilharz me dit avoir cent malades, il veut dire cent lits. Le 8 mars 1862, je vais dans son service qui est au deuxième étage. Il administre les pilules aux malades qui en ont besoin, et cela devant lui ; il agit ainsi pour être certain qu’ils prennent leurs pilules. Presque tous les malades ont des accidents secondaires et tertiaires,. L’un deux a eu la verge entièrement rongée par un 8
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