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élèves. Ils écrivent avec de l ’encre, puis on lave le fer- blanc qui peut recevoir ainsi plusieurs essais. Un petit cophte d’une quinzaine d’années, armé d’une petite baguette, parcourt les rangs afin de stimuler les paresseux. Tous les enfants sont accroupis ainsi que je l ’ai dit ; ils paraissent plus studieux que les Arabes. Le maître se tient sur un rebord adossé à la piuraille. Il paraît qu’au Caire, outre les écoles que j ’ai mentionnées, il y aurait encore: Un établissement, tenu par les Lazaristes ; Une école pour les Juifs, pour les Grecs, pour les Arméniens. Il y a aussi des pensionnats pour les filles. Ainsi, les soeurs de la charité ont un établissement très-prospère ; elles possèdent aussi un orphelinat subventionné par le vice-roi. Assez souvent les grands personnages, au lieu d’envoyer leurs enfants en pension, les font élever chez eux par des précepteurs ou des institutrices venus dë France ou d’une autre contrée de l’Europe. Les maîtres français sont préférés. CHAPITRE IV DU MARIAGE I D E S F EMME S Les femmes égyptiennes, ditM. X..., sont laides pour la plupart , beaucoup plus laides que nos Européennes. Quant aux femmes turques, elles sont fort belles. Au Caire, toutes les femmes honnêtes ont le visage couvert ; l’usage permet cependant aux vieilles femmes et aux toutes petites filles de montrer leur figure. Les femmes de mauvaise vie se découvrent aussi quelquefois. Dans les campagnes, on est moins scrupuleux qu’à la ville, sur ce chapitre. En Nubie, les femmes avaient le visage découvert. Pendant la campagne d’Égypte, Bonaparte fit demander


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