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l’entoure avec une grande pièce d’étoffe. Quelquefois les morts sont vêtus de leurs plus beaux habits. Je fais remarquer à M. d’Arnaud-Bey qu’une forte odeur de cadavre se dégageait l’autre jour du cimetière qui est près de l ’Àbassié. Il me dit que cela n’a rien d’extraordinaire. Au Caire, en effet, on n’enterre pas les cadavres ; on construit simplement une petite voûte en briques sèches, on passe le cadavre dessous et on ferme l’entrée. Or, comme la voûte est mal bâtie, qu’elle présente souvent "des fentes, les gaz qui se dégagent des corps en putréfaction produisent une odeur insupportable. Il paraît qu’à Alexandrie, où il fait plus humide, on enterre les cadavres dans le sol, mais à une faible profondeur. CHAPITRE III EN F AN T S I P R E M I È R E ÉDUCAT ION Les enfants sont très-difficiles à élever en Egypte; il existe parmi eux une mortalité effrayante ; sans cela, la population augmenterait considérablement. Les fievres de l ’enfance ne sont pas suivies d’accidents graves, mais les convulsions sont presque toujours mortelles. Rachid-Effendi me raconte qu’il n’a pu conserver de garçons. Il en a perdu trois. Le premier est mort à un mois et demi ; Le deuxième, à un mois ; Le troisième, à deux mois. Ils ont tous été emportés par des convulsions ; comme on lui assurait que les deux premiers étaient morts


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