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sept ans. Tous les malades qui peuvent approcher de son tombeau sont guéris. 2° Àdam-Dada, mort il y a trois cents ans. Si un pauvre vient au tombeau et s’il fait une prière, il n’a qu’à mettre sa main dans la poche et il y trouve de l’argent. Je m’étonne fort qu’après cela il y ait tant de pauvres au Caire. 3° Àbdul-Gelil-Effendi, mort il y a trois cent soixante ans. Sous le tombeau, il y a une pierre qu’ont ne voit pas, mais qui se transforme alternativement en diamant et en pierre précieuse. La tradition rapporte que le grand cheik Elsdari pouvait aller à cheval sur des vitres sans les briser. Comme aujourd’hui, les vitres ne résisteraient pas, on a imaginé pour la fête de Dojeh, de faire marcher le cheval sur des hommes. M. Nada me dit que des gens gravement malades se jettent sous les pieds du cheval espérant y trouver la guérison. Ils s’en retournent avec des côtes enfoncées ou pis encore. Il faut que de pareilles gens soient fous. Un jour qu’Ahmed-Simbel s’habillait devant moi, je remarquai suspendu à son cou, un petit paquet plat, fait, je crois, avec du sparadrap. Cette amulette grandé comme un porte-monnaie avait été achetée à un homme qui avait écrit quelques mots dans l’intérieur. Elle a coûté sept florins. Appliquée sur une partie malade, elle guérit de suite. Je demandai à Ahmed pourquoi il ne l’avait pas appliquée sur son pied qui l ’avait tant fait souffrir. Il éluda ma réponse, mais il ajouta que son frère possédait une amulette grande comme les deux mains qui guérissait toutes les maladies en un jour. Je me gardai de le contrarier. A côté de cette thérapeutique superstitieuse, je placerai quelques renseignements intéressants et curieux qui m’ont étç fournis par des personnes recomman- dables. Les enfants meurent surtout d’eclampsie ; cette maladie frappe plutôt ceux qui sont forts et vigoureux que ceux qui sont affaiblis. M. Rossin me dit qu’il prévient cette maladie en donnant aux femmes pendant la grossesse et l’allaitement, des médicaments antipsoriques homoeopathiques ; cela, dit-il, lui a réussi. Il parait que le véquil du prince Alim avait perdu douze enfants. Depuis que M. Rossin a mis ce traitement en usage, le véquil en a pu élever cinq. M. Maury s’est guéri d’une insolation en prenant simplement des bains de pieds et en maintenant des compresses d’eau vinaigrée sur la tête. L’insolation était faible. Il paraît que M. le docteur Capuroço, médecin de la fabrique de Minieh, guérit cette affection en introduisant du sel imbibé d’eau dans l ’oreille et en faisant frictionner le corps; avec des compresses d’eau salée. Madame Aivas m’affirme s’être guérie de fièvres intermittentes avec quinze gouttes de teinture de Cannabis Indica dans un verre d’eau. Elle n’avait pas d’hallucinations. U paraît que le Sennaar est un pays de fièvres. Les indigènes y sont sujets ainsi que les Européens. Pour se guérir, dit M. d’Arnaud-Bey, les indigènes s’introduisent un morceau de bois dans le pharynx pour se


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