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sions latérales dont j ’ai déjà parlé; il fait ensuite une incision profonde pour aller reconnaître où est le testicule, et il fait relever de chaque côté le testicule et la peau. Se guidant sur la sonde introduite dans Purèthre pour ne pas intéresser le canal, il transperce la tumeur, puis il fait deux incisions, l ’une à droite, l ’autre à gauche, et la tumeur tombe. Toute la portion de peau circonscrite dans l ’incision faite au pourtour de l’orifice de l ’urèthre formera la peau de la verge, qui deviendra apparente aussitôt que l ’opération sera faite. Les deux portions de peau réservées de chaque côté formeront les bourses. Tout cela réuni, et l ’opération sera terminée. Toutefois, avant de réunir, il faudra enlever les parties malades qui n’auraient pu être détruites. La chose importante, dit M. Oglin, c’est d’opérer vite, afin d’éviter le choc qui peut faire mourir le malade entre les mains du chirurgien. Dans ces cas, s’il y avait choc, c’est-à-dire syncope, on ne doit pas se préoccuper des testicules, et on détache toute la tumeur d’un seul coup et avec une grande rapidité. Damiette, 6 juin 1862. A. Gahiel a l’obligeance de prier le barbier de son oncle de venir chez lui. Cet homme a été opère autrefois d’éléphantiasis du scrotum ; la tumeur n’était pas énorme, mais il a été mal opéré, c’est pour cela, dit-il, qu’il ne veut pas que je le voie; il s’y refuse absolument. Cet homme, âgé d’une cinquantaine d’années, est gros DE D’ÉLÉPHANTIASIS. - 999 et parait vigoureux , mais il a d’horribles lèvres saillantes. Il n’a pas été opéré par Nabaraon-Bey. Dans le principe, il opérait pour l ’éléphantiasis du scrotum, mais il a dû cesser de faire cette opération à cause des tracasseries des. chirurgiens. Aussi, dit-il de Ali-Effendi (le sous-médecin d’Abderana) tout le mal possible. Pour lui, dit-iT, ce ne sont pas des médecins ; actuellement, il se borne à ponctionner les hydropiques, à traiter les véroles avec des pilules mercurielles et à faire des circoncisions. Il assure qu’à Damiette personne né së fait traiter de l ’éléphantiasis; et par qui, dit-il, les habitants se feraient ils traiter ? Il assure qu’il y a des gens fortunés atteints d’éléphantiasis; En effet, À. Passa Theodoro m’a dit avoir vu une femme atteinte de cette maladie parmi ses clientes. Il me dit que les gens affectés d’éléphantiasis n’ont pas tous les parties génitales grosses ; il paraît, me dit-il, qu il y a au bureau du cadi un employé dont les bourses sont énormes; il dit que ce malheureux est dans une position bien fâcheuse. Il me dit qu’il opère ainsi l ’éléphantiasis : U transperce la tumeur, puis il la tranche de haut en bas, alors il enlève les parties malades en ne gardant que la peau saine ; il conserve aussi les testicules. Ce brave homme paraît fort intelligent. Il m’a dit ne pas savoir qu’il y avait des personnes ayant des plaques d’éléphantiasis au cou. Il m’assure, ou plutôt je crois comprendre qu’il a vu une plaque d’éléphantiasis au front. .


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