lieu ; écarter les causes de la maladie ; faire changer de pays les gens riches. Je mettrais l ’hommous à la partie inférieure du scrotum; la sérosité s’en irait par là. Même chose pour l’éléphantiasis de la vulve, des mains, et l’éléphantiasis partiel, celui de la main et du bras, par exemple. J ’essayerais, surtout dans les cas chroniques les larges vésicatoires et le traitement interne tonique. J ’ai vu un cas de guérison presque complète d’éléphantiasis du scrotum chez Sauria ; la sérosité était contenue dans des cavités uniformes sous l ’épiderme. Il me reste à traiter de l ’opération de l ’éléphantiasis du scrotum. Il faut dire que cette opération ne guérit pas à tout jamais ; la maladie peut récidiver. Témoin le fait de l ’employé du cadi, celui de M. Massia. Mais avant d’exposer les procédés employés, je vais résumer ce que j ’ai pu dire de l ’éléphantiasis. R E SUME . Etymologie. — Le mot arabe et le mot français sont les mêmes. Ainsi on admet dans les deux langues que les parties affectées ressemblent à des pattes d’éléphant. Causes. — 1° Prédisposantes. — Habiter à Damiette ou à Rosette ; cependant la maladie survient aussi chez quelques individus d’Alexandrie ; il existait un cas d’éléphantiasis du scrotum à Fantah. Être né à Damiette; avoir eu parmi ses ascendants des individus affectés d’éléphantiasis. Les exemples concernant l ’hérédité sont très-fréquents. Demeurer dans des lieux bas et humides. Se nourrir dé poisson salé, de poules d’eau, de marsouins, de fruits verts et pourris, utiliser la graisse de la poule d’eau pour la préparation des aliments. L’âge adulte fournit plus de cas que la vieillesse; pas de cas observé chez l ’enfant. La maladie attaque plus souvent les femmes que les hommes ; cela doit tenir à ce que les temmes se nourrissent encore moins bien que les hommes. Malades, les femmes ne veulent ou ne peuvent pas se soigner, car on sait ici, la position inférieure des femmes par rapport aux hommes. Les femmes vivent plus à la maison, elles sont plus souvent à l’eau. Je remarque que l ’éléphan- tiasis affecte plutôt les emmes de trente à quarante ans. Jusqu’à présent je n’ai pas vu de cas chez les jeunes filles. Le 7 juin 1862, en me promenant, j ’ai rencontré un ou deux malades mâles pour sept ou huit cas chez des femmes. Or, la maladie peut demeurer inaperçue chez ces dernières, à cause des pantalons qui leur cachent le bas des jambes; il faut que la maladie occupe le cou-de-pied pour qu’on puisse la reconnaître. Chez les hommes, au contraire, elle apparaît aisément, car ils ont les jambes découvertes. Le fait de la fréquence de la maladie chez les femmes, m’a été affirmé .par les gens du pays. L’âge adulte, ai-je dit, fournit le plus de victimes. En général, la maladie ne se présente pas avant l ’âge de vingt-cinq ou trente ans. Je l’ai observé chez des indi
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