présente toujours, au début, les mêmes symptômes de maux de tête, des étourdissements, peut-être à cette période, y aurait-il avantage à faire prendre un purgatif; ce traitement amènerait peut-être une perturbation qui empêcherait l’arrivée de la maladie; La maladie étant déclarée, les maux de tête et la fièvre existant, je conseillerais toujours un purgatif. Du reste, on devra consulter avec soin le malade afin de savoir de quelle manière se font les selles. La maladie étant confirmée, les étourdissements ayant eu lieu ainsi que la fièvre ; s’il y a de la douleur à Paine, si la peau devient rouge au niveau de la jambe qui sera malade, à ce moment, je conseillerais des boissons émol- lientes, un purgatif; des sangsues au niveau de l’aine affectée, des sangsues également avec des ventouses sur le trajet de la veine saphène interne. En agissant ainsi, •très-certainement on préviendra l'acuité de la maladie. Quand la rougeur de. la peau arrivera, on obtiendra de bons résultats en faisant des frictions avec de l ’huile laudanisée; cela facilitera la tension de la peau et calmera la cuisson que le malade éprouve. La tante de René me dit s’en être trouvée fort bien. Ces onctions huileuses pourront être continuées tout le temps que la maladie sera à la période aiguë. Une chose sur laquelle on devra insister, c’est sur la position à donner au membre malade, qui devra être tenu dans l’immobilité, et aussi élevé que possible. L oedème qui caractérisé l ’eléphantiasis, n’a lieu que quand la rougeur de la peau diminue ; or, la tante de René, sa mère, m’ont assuré que cet oedème était d’autant moindre, que la malade évitait de faire des mouvements de marché et qu’elle évitait de se tenir debout. Se tenir débout-, facilite l ’engorgement des parties. J ’ai pu .voir que cette observation était pleine de sens. Il y aurait également à voir, si l’application d’un ou de plu- •si'eurs vésicatoires n’auraient pas une influence heureuse pour prévenir la formation de l’oedème. Après que l’état aigu a cessé; j ’ai vu la tante de René mettre un hommous. Je crois qu’il y aurait avantage à en mettre plusieurs, mais à les placer à la partie inférieure du membre. La tante de René s’est fait faire des mouchetures avec un rasoir ; cela paraît bon, if s’écoule de la sérosité et du sang. Au moment où la période aiguë cesse, il faudrait également essayer la compression du membre. La mère et la tante de René m’ont assuré que dans le premier accès, l ’éléphantiasis pouvait être guéri. Si la maladie est ancienne, non. Quand le mal est déjà à un deuxième, à un troisième accès ; s’il est passé à l ’état chronique, les grands vésicatoires sur l’organe malade devront bien faire; des mouchetures, la compression, pourront encore être prescrites. Si la maladie est ancienne, un traitement hygiénique sera avantageux. Proscrire le poisson salé, ordonner l ’usage de la viande. Prescrire des frictions iodurëes sur l ’aine, du côté affecté,'' afin de diminuer l ’empâtement ganglionnaire, chose ordinaire.
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