Au début, il met des cataplasmes, puis si la suppuration marche faibleïnent, il ajoute de l’onguent de la mère. 11 parait avoir étudié faiblement cette maladie ; il semblait supposer que l’ulcère du Nil pouvait venir sans boutons'; il ignorait qu’il pût se produire par le simple frottement. VI NOTES POUR SERVIR DE COMPLÉMENT A L’HISTOIRE DU BOUTON DU NIL 30 octobre 1861. M. Jacquelet me montre une plaie qu’il porte encore sur le devant de la jambe ; cette plaie ne peut pas se cicatriser. Madame Lhermite me fait voir la tête de sa fille. Cette pauvre enfant a perdu ses cheveux; dans tous les endroits où était le bouton du Nil, il y a une cicatrice et les cheveux ne repousseront plus. Novembre. 1861. Le 10 juillet 1859, M. Schmidt est arrivé au Caire. S’étant écorché lesjambes, il sentit que des liquides traversaient son pantalon. Il survint plus de quarante boutons et il en avait même jusque dans les oreilles. De juillet 1859 à juillet 1861, M. Schmidt a toujours eu des boutons du Nil ; il les a gardés 1 été et 1 hiveri Actuellement, il porte aux jambes des cicatrices noirâtres, au-dessus desquelles il se produit constamment des pellicules blanchâtres. Dans les mois de juin, juillet, août et septembre 1861, par les conseils de M. Schneppf, il a pris des pilules mer- curielles puis des bains turcs. Il croit que les pilules lui ont fait du bien et qu’après en avoir pris un mois ou six semaines, il allait mieux. Madame Schmidt qui n’est ni grasse ni maigre, n’a jamais eu de gros boutons, mais elle a eu des Hamwel Nil. M. Schmidt me dit que depuis qu’il est en Egypte, son caractère s’est modifié; quelquefois sans raison il est triste, les larmes lui viennent aux yeux et le lendemain il est gai. Il a bien remarqué qu’il n’avait plus sa mémoire d’autrefois; il est moins énergique qu’auparavant et il n’a plus autant d’érections. Il a des moments d’hébétude et de contemplation. En été, il peut à peine travailler ; en hiver, il est un peu plus actif. Il supporte ici des choses qu’il n’aurait pu endurer en France. Février 1862. Le 8 février 1862, le domestique de M. Duconchez vient me consulter. Il porte à la face interne de la jambe gauche, une plaie recouverte par une croûte épaisse, inégale. Tout autour, la peau est rouge et recouverte de squames blanchâtres formées par l ’épiderme. Je tiraille la peau ; il sort du pus de dessous la croûte, celle-ci est elle-même détachée et je vois au-dessous une plaie inégale, blanchâtre, à bords irréguliers. La peau, tout
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