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que c’est une chose excellente. Pour moi, je crois que ceux qui, pendant l ’été, ont le bouton, n’auront pas autre, chose, mais cela suffit pour les faire souffrir d’une façon atroce. Les boutons du Nil, même ceux qui n’ont pas sup puré, laissent après eux une tache brunâtre assez étendue. Dans les points où il y a eu une suppuration longue, c’est-à-dire le vrai bouton, une partie de la peau est détruite et il y a un creux qui paraît d’autant plus prononcé que la peau d’alentour est épaissie et relevée comme la périphérie d’un cratère. Autour du cratère, la peau saillante est dure, enflammée, rougeâtre, ce qui rend les mouvements plus douloureux, parce que la peau a perdu de son élasticité. Sur cette partie du tégument, il se fait constamment une sécrétion épider- mique qui, de temps en temps, fournit des squames assez étendues qu’on enlève en se grattant. Cette portion de la peau est parfois le siège de démangeaisons atroces; aussi s’arrache-t-on quelquefois la cicatrice. Tout d'abord, les médecins qui ne connaissent pas cette maladie, croient à une vérole, à de vieux reliquats syphilitiques. M. Schneppf a fait prendre de l ’io- dure de potassium à M. Schmidt, qui s’en est bien trouvé. Mais le mal siégeait aux cuisses, et après plusieurs mois il durait encore. Ainsi le succès a été médiocre. Il est facile de confondre le bouton avec l’éc- thyma syphilitique. Les ganglions cervicaux sont toujours engorgés, et les inguinaux le deviennent quand la maladie siège aux jambes. Au Caire, les miens se sont faiblement engorgés, et quelqu’un qui m’aurait tâté la nuque, aurait cru que j ’avais la syphilis. J ’ai cru d’abord que j ’avais attrapé la vérole de mon Anglais. J ’ai pris des pilules mercurielles pendant quinze à vingt jours, et cela sans succès. Une le matin, une le soir. Plus tard, j ’ai essayé l ’iodure de potassium; il a fait sortir les deux ou trois premiers jours beaucoup de boutons d’acné au front, puis l ’éruption a cessé et mes ulcères ont continué à me faire souffrir. V T R AI T EMEN T Pour mon compte, je me suis, assuré que le traitement mercuriel ne produit rien d’avantageux ; je l’ai suivi quinze jours, prenant deux et trois pilules par jour, sans en avoir éprouvé aucun bien. L’iodure de potassium ne m’a pas réussi. Le fer réduit par l’hydrogène est une médication mauvaise pour les pays chauds, ainsi j ’ai eu des étourdissements et des accidents qui m’ont fait craindre une attaque d’apoplexie; j ’avais des tintements d’oreille. M. Galeski auquel j ’en avais parlé, m’a affirmé que l ’administration du fer provoquait toujours les mêmes accidents. J ’ai suspendu l ’usage du café.avec avantage pour les Hamwel Nil, mais les gros boutons de se sont pas améliorés. J ’ai abandonné l ’eau qui était ma seule boisson et je n’ai bu que du vin sans’obtenir de résultat; le vin de quinquina ne m’a rien fait. Les purgatifs répétés n’ont rien produit,


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