naiil aux a\ilras familles que le nouibre des harbilloi
liarlic dans plusieurs genres de la famille des Cy| --
Tous les
lires earaeléres se relrouvenl
:noIdes.
Leuis, sont déjà assez nombr
Les goures des Cobilioîdos, proposés par les i mais on n en
saurait dire qu'en général ils sont bien fondes.
J'en ai fait une critique dans le 2" volume de mon Prodrome, publié à Batavia en l'an 1800.
Depuis j'ai adopté les vues des zoologistes qui veulent ériger en loi i|u'un noui générique doit
rester pour un type reconnu comme type d'un geni-e naturel, et qu'on n'a pas le droit do rejeter
ce nom, parce que la définition d'un tel genre est défectueuse ou erronée. O'esl pourquoi j'ai proposé
de rétablir plusieurs de ces noms, sans rétracter ma critique.
Une nouvelle étude de cette famille m'a convaincu que les genres des Cobitioîdes sont assez
nombreux. Lois de mon séjour au.x Indes, je n'en avais adopté que six. sav. les goures llymenopbysa
McCI,, Acantbopsis v. I lass. , Lepidoceplialus lilkr, Acantliopbtiialmus v. Ilass., Cobitis Art.
et Cobitichthys BIkr. Mais les connaissances .lequises dans les derniers temps ont prouvé l'esistcnce
de quelques auti-es genres, et c'est surtout à MM.- Blyt h et l ' c t e r s qu'on on doit l'indication.
M.- lilytb a propose les genres Syucrossus, l'rostbcacantlms, Pangio et Apua, et Jl.- Peters
le genre Acantbocobitis. Je n'ai à y" a jouter moi-même que le genre Paraeobitis.
Il m'a paru nécessaire de comparer les loches do l'Inde arcliipélagiqne avec celles do l'Europe
et de revoir la nomenclature de leurs genres.
Un premier résul tat , auquel m'a conduit cette comparaison, a été la certitude, que mes espèces
de Cobitielitbys ne diffci-ent pas gcnériquement du Gobilis fossilis L. Le Misgnrue n'est ni un vrai
Cobitis, ni un vrai Acantbopsis (dans le sens de M.- Agassiz). Il appartient bien certainement à un
genre distinct, nommé mais mal défini par Lacépéde. Il n'a pas l'épine sousorbitaire libre. mais
entièrement cachée sous la peau sousoi'bilaire, qui elle-même ne montre pas une véritable fente,
mais une petite fossette ou dépression, qui mémo ne se voit pas dans tous les individus, ni
dans plusieurs autres espèces. L'épine sousorbitaire, dans le genre Misgnrnus, n'a plus la valeur
(lu'elle possède dans plusieurs autres genres, où elle peut s'ériger librement à l'extérieur de
la peau. Assez développée dans le Misgurne de l'Europe, elle manque tonl-à-fait ou n'existe qu'à
l'état rudimentaire dans les espèces asiatiques connues.
De ce que je viens de dire il s'ensuit que le nom de Cobitichthys ne peut pas être conserve
et devra être remplacé par celui de Misgurnus. Les espèces qui appartiennent à ce genre se distinguent
par plusieurs autres caractères encore dn genre dont le type est le Cobitis taenia L., toutes"
ayant 10 à 12 barbillons, la dorsale située à la moitié postérieure du corps, les écailles
du corps relativement plusgrandes et la caudalc toujours arrondie cl se prolongeant considérablement
en carène sur le haut et le bas de la queue.
L'espèce typique du genre Cobitis Art. est le Cobitis taenia L. et non le Cobits barbatula. Cependant
on a liiit du Cobilis taenia le type dn genre Acanthopsis Ag., nom (pii avait été déjà
employé par van llasselt pour un genre distinct de Java à museau prolonge, à huit barbillons
et à épine sousorbitaire libre située bien en avant de l'oeil. Le nom d'Acanthopsis doit donc
être rejeté pour les espèces qui sont voisines du Cobitis taenia L., et le nom de Cobilis devi-a leur
cire conservé. Mais il en résulte aussi, qu'il faudra adopter nn autre nom générique pour les espèces
([ui sont voisines du Cobitis barbatula L., et ce nom iiourra cire celui de Memaclieilus (Nom
a t o c l i c i l u s ) q u e V a n llasselt, en 1822, a proposé pour une espèce de Java, le Cobitis fasciala
Val., qui en efl'el appartient au mémo type (|ue la Loclie l'ranelio.
Je note aussi (lue les noms de Ilymcnphvsa on llymenoi)hysa McCl. ainsi que celui de Scliislnra
McCl. étant postérieurs a celui de Botia. proposé par M.- Cray pour nue espèce du même genre,
ne pourra prendre place que parmi les synonymes.
On ne peut pas adopter non plus la phqiart des noms génériques, proposés par Swainson.
Son Aconra ou Acourus ne pent rester que comme synonyme de Ncmacheilus; son Canthopi'ys a
pour type une espèce do Cobitis et son lliacautha on Iliacanihus n'est ipi'nn synonyme de Botia.
Le genre Somileptes Swns. seulement, fondé snr le Cobitis gongota llam. Buch., parait être un genie
naturel, se distinguant des vrais Cobitis par ses yeux iibres et proiniiinents et |iar l'insertion
de la dorsale en arrière des ventrales.
Les noms génériques |iroposés par M.- Blyth se rapporteni aussi en ]iarlie à des noms pins
anciens. Le genre Prostheacanthns, fondé sur le. Prosthcaeautlnis speetabilis no me parait pas
distinct du genre Acanthopsis, tel que l'avait compris van I l a s 5 c l l ; - e t le genre Pangio, fondé
snr le Pangio einnamomea, est le mémo que van Hasselt a nommé Acanthophthaimns.
Quant au genre Syncrossus de M.- Blyth, je ne vois pas la nécessité de le séparer du genre
Botia Cr.
I.'espèce snr laquelle M - P e t e r s a fondé le genre Acanthoeohitis parait appartenir en eflet à
un type distinct à raison de la longueur extraordinaire do la nageoire dorsale, mais cette longueur,
c x s t ' à dire le nombre des rayons de la dorsale, varie assez notablement dans les espèces du
genre Nemacheilus, qui est le plus voisin du genre de M.- P e t e r s ; —e t l'on pourrait avoir des
doutes sérieux sur la valeur générique de ce caractère, s'il n'est soutenu par quelque autre modification
importante de l'organisation. Le caractère de la proéminence de rintormaxillaire et
l'échancrure symphysiale de la mâchoire inférieure, cité par M.- P e t e r s de son Acanthocobitis,
se rencontre aussi dans quelques espèces do Nemacheilns.
Je suis bien convaincu aussi que les deux espèces, sur lesquelles j'ai fondé le genre Lepidocephalns,
appartiennent à deux types génériques bien distincts. Le nom do Lepidoeephalus devra
rester à l'espèce typique, le Lepidoeephalus macrochir, tandis que le genre du Lepidoeephalus
Ilasseltii pourrait être nommé Lepidoccphalichthys. •
Je ne doute pas non plus qu'on no trouve d'autres bons types génériques parmi les nombreuses
espèces asiatiques de la famille, où il y en a qui se distinguent par une épine sur le devant du
museau, par le développement des mâchoires, par une crête osseuse de la tète, par une sorte
d'adipensc derrière la nageoire dorsale etc., mais il serait hasardé de les établir sur les données
insuffisantes et sur un seul caractère. Ce n'ost que le Cobitis malapterura Val. de Syrie qui parait
justifier, d'après nos connaissances actuelles, une séparation des genres déjà reconnus, tant
par le développement extraordinaire de la mâchoire supérieure qne par la longue plie cutanée
qui s'étend en forme de nageoire adipeuse assez élevée depuis la dorsale jusqu'à la caudalc. On
pourrait nommer ce type Paraeobitis.
Mais pour bon nombre d'espèces les doutes restent par rapport à leurs vrais genres. Si par
exemple la figure du Cobitis turio Ilam. Buch. est exacte, on pourrait y voir un genre distinct,
voisin, par sa physionomie, du geni'e Dotia et se rapprochant du genre Nemacheilus par l'absence
d'épine sousorbitaire libre, mais se distinguant de tous les deux par la position des ventrales en
arrière do la dorsale. D'autres espèces qui méritent d'être examinées de nouveau, par rapport aux
affinités génériques, sont le Cobitis guttata McCl., le Cobitis ehlorosoma McCl,, le Cobilis phoxochcilaMcCL,
le Cobitis botia Ilam, Bnch,ctc, L'espèce remarquable de Bornéo, dont sir J, R i cha rds
o n a pubhé une figure dans le »Zoology of the Voyage of IL M, S. Samarang" et qu'U a nomme'
Aperioptus pictorins, pourrait bien, elle aussi, appartenir à la famille actuclle et à un genre voisin
des Aeanthoplilhalmns ou des Misgurnus, mais l'auteur n'a pu examiner ce poisson que superficiellement,
le dessinateur l'ayant fait perdre après on avoir fait une esquisse. C'est une espôeo
et un genre encore problématiques qu'il importe de retrouver et de bien déterminer.
Les genres à admettre acluellement dans la famille des Cobitioîdes sont au nombre de douze.
Voici un résumé de leurs caractères principaux.
I, Pinnne ventrales,
A, Oculi liberl,
a. Spina suberbitalis libéra bifurcata,
fîotia Gr, = irymenpbysa McCl. = irjniienoplipa McCl. = Sobistura McCl. = Diacantba Swiis. = Syncrossus Bljtli.
Pinnae dernlis ante ventrales iiicipiens, caudiilis biloba. Cirri 6 vet 8, rostrales !)asi uniti 4, supr.amaxillares 2, inframaxillares
iiiterdmn 2. Vesica natatoria majore parte libéré in cavitate ventris suspensa. Corpus compressuin. Spec. typ. Ituila grandis Gr.
Smnileptes Swns.
Pinnae dersalis totJi post pinuas ventrales sita, oaudalÎ!
in pyxide vertebrali inclusa. Oeuli proininentos. Corpus
Cirri 6, rostrales 4, supriiinaxillares 2. Vesica
Sp. typ. Sumileplen sondila = Cobilis gongola
atatoria tota
dam, lincb.
b. Spina suborbitalis libera nulla. Cirri 6 vet 8 , rostrales 4 , supraraasillares 2, Ves
Paraeobitis Blkr,
Dorsum carina adiposa post pinnaui,
piens. Maxilla superior valde ovoliit
Pinna dorsatis pauciradiata in media corporis tor
, Corpus eybndraceum. Spec, ty^i ParacoiUia i
;itudine
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