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sa lenlc ou rainure sousorbitaiie, je ne pouvais pus coiislater que mon genre Cobitichlhys ne
diffère point du genre Lacépédien. Cependant je crois avoir été le premier (¡ui ait mieux déterminé
ce genre, que les ichthyologistes n'avaient pas adopté et qu'on avait même fait disparaître
dans le genre Acanihopsis, tel que l'a compris M.- Agassiz. Les espèces connues de Misgurnus
sont déjà assez nombreuses, mais à l'exception de l'espèce typique et du Misgurnus barbatuloîdes,
elles appartienment toutes à la Chine et au .lapon. La seule espèce archipélagique se
reconnaît aux caractères suivants.
I. Hauteur du corps presquG 7 fois dans sa longueur. T6te 5i/i fois environ dans In longueur du corps. Nageoires pectorales il
peu près de la longueur de In tête. Ventrales situées en avnnt du milieu du corps.
Misç/imius barbatuloides lilkr.
Misfjunms barbaftiloides Blkr, Ali. Tab. CHI fig. I. Cypr, Tab. II lig. 1.
Misg. corpore elongate compresso, altifudine 7 fere iii ejus longitudine, latitudine li/i cireiter in ejus altitudine; capito acuto 5'/,
circit«r in longitudine corporis; altitudine capitis 1»/, in ejus longitudine; oculis diametro 5 circiter in longitudine capitis, in media
longitudine capitis sitis, lineae frontali valde approximatis ; rostro acuto conveso; cirris rostro-maxiIlaribus 6? brevibus; apertura
i 5
brancbialt subverticali; squamis corpore minimis; pinna dorsali radiis anterioribus pinnis ventralibus opposita, tota vel plus tota e
longitudine ante analem desinente, obtusa, rotundata, corpore paulo Immiliore; pinnis pectoralibus acutis capite vix breyioribus,
longe ante ventrales desinentibus i piunis ventralibus paulo ante mediam corporis longitudineni insertis pectoralibus brevioribus, longe
ante pinnam analem desinentibus; anali obtusa rotundata, corpore huroiliore; caudali integra, margine posteriore convexiuscula 5
in longitudine corporis; corpore fosco, fusco profundiore punctnlato; pinnis roseo-viridibus, radiis dense vel parce fusco punctulatis;
caodali basi saperne macula majore nigra, annulo-rubescente cincia.
B. 3. D. 2/7 rei 2/8. P. 1/6 rei 1|7. V. 1/6. A. 2/5 vel 2/6. C. 15 et lat. brev.
Syn. Coèitis harhatuloìdes Blkr, Vijfde bijdr. ictth. Borneo, Nat. T. Ned. Ind. II p. 435,
ColxikUhy» larbaMoides Blkr, Ichth. Arch. Ind. Prodr. I I p. 82.
Hab. Borneo (Sambas), in fliiviis.
Longitude speciminis unici 46",
Rem. L'individu unique que je possède de cette espèce étant très-mal conservé, il est impossible
d'en donner une description plus complète. L'espèce mérite d'être examinée de nouveau.
FAMILLE DES HOMALOPTËROÏDES.
Cyprini corpore elongato, depresso, squamoso, ventre lato, piano. Caput depressum cute glandulosa
ubique tectum, inferne latum planum, alepidotum, rostro ante os prominente, ore parvo
infero transverso centrali (a lateribus capitis remoto), labiis carnosis , maxillis edentulis inferiore
plana ante labium inferius prominente. Dentes pharyngeales inferiores tantum, conici, uniseriati.
Pseudobrancbiae nullae. Apertura branchialis verticalis, angusta. Pinnae anacanthae, dorsalis et
anaiis pauciradiatae, pectorales et ventrales horizontales subdisciformea, pectorales radiis anterioribus
pluribus simplicibus. Vesica natatoria nulla. B. 3.
Rem. La petite famille des Homaloptéroïdes se distingue parfaitement bien des autres familles
de Cyprins par la position centrale de la bouche à la surface inférieure de la tôle. Cette bouche
ne s'étendant pas jusqu'aux côtés de la tête, ne forme pour ainsi dire qu'un trou central, tandis
que dans tous les Cyprinoides où le museau s'étend plus ou moins horizontalement en avant de
la bouche, celle-ci prend toule ou presque toute la laigeur de la tête. On trouve un autre trait
caractéristique de celle famille dans la structure des nageoires pectorales, doni les rayons antérieurs,
au nombre de 4 jusqu'à 7 ou 8, sont simples, caractère qu'on ne retrouve dans aucun poisson
des autres familles de Cyprins.
Les Homaloptéroïdes sont, quant à leurs afilnités, intermédiaires eiilre les Cobilioides et les Cyprinoides.
Outre les caractères cités, ils différent constamment des Cobilioïdcs par la forme déprimée
du corps et de la tête, et par la position et la forme des nageoires pectorales et ventrales,
tandis que l'absence de vessie natatoire s'ajoute aux caractères constants par lesquels ils se distinguent
des vrais Cyprinoides.
Les espèces des Homalopléroides sont peu nombreuses, et la plupart de celles qu'on en a enregistrées
ne sont que Irès imparfaitement connues. Elles appartiennent toutes à l'Archipel de la
Sonde ou à l'Asie australe.
J'ai adopté autrefois dans la famille actuelle les trois genres Homaloplera, Psilorhynchus et
liissorhynchus. Ce dernier cependant m'a paru depuis devoir être rapporte au genre Garra Ilam.
Buch., dont Heckel a fait son genre Discognalhus. C'est donc un vrai Cyprinoide.
Quant au genre Psilorhynchus, il paraît qu'en effet il est très-voisin du genre Homaloptera ot
qu'il n'en dilfère essentiellement que par l'absence complète de barbillons. Les figures que Mac-
C l e l l a n d a publiées du Psilorhynchus variegalus et du Psilorhynchus sucalio font croire que ces
poissons ont aussi les premiers rayons des pectorales non divisés comme les espèces du genre
Homaloplère.
D'après nos connaissances actuelles on peut distinguer les genres comme suit.
I. Six barbillons. Position dos i
II, Point do barbillons. Position d<
i presque horizontale.
1. Homaloptera v. Hass. = Dalitora Gr.
! yeux presque verticale,
'2. Psilorhi/nchus McCl.
K u h l et Yan llassell ont indiqué le premier l'existence de Homaloptéroïdes archipelagiques
dans les deux espèces dcJava, que van Has sel l a nommées Homaloplera javanica et Homaloplera
lasciata. M,- J. van der Hoeven y a ajouté le Homaloplera ocellata, envoyé mais non indiqué
par les naturalistes nommés, qui paraissent avoir aussi envoyé les espèces que M.- Valenciennes
depuis a indiquées sous les noms de Balilora erylhrorhina, Balitora ocellata et Balitora pavonina.
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