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OPHIDIENS.
LES FRAIS SERPENS.
TRIBU DES SERPENS proprement dits.
SERPENS VENIMEUX- A CROCHETS ISOLÉS.
GENRE CROTALE. Vrotalus. L. Vulgairement SERPENS A
SONNETTES.
Fig. l. LE CROTALE DE LA GUYANE. Crotalus durissus, du texte. Le CROTALE
CASCAVEL. Crotalus horridns. Schlegel. ( Essai sur la physionomie
des Serpens, p. 561.)
Cette figure représente un jeune individu, de grandeur naturelle,
n'ayant encore qu'un cornet écailleux (a?) à l'extrémité de sa queue!
Ce cornet est comprimé latéralement et posé de manière à présenter
ses côtés les plus étroits en haut et en bas. La fig. l b est celle des
dernières plaques abdominales, de la queue, et de cette même sonnette
vue par la face inférieure. La figure l c est ce même instrument
( f de grandeur naturelle ) tel qu'on l'observe chez les adultes II se
compose ici de douze petits cornets emboîtés, y compris le dernier x.
Fig. 1 a. Téte de la même espèce, vue en dessous.
Les fig. 1 d et l e sont destinées à faire connaître en détail l'appareil
vémmeux dans ces animaux.
Dans ces deux figures :
a. Est la glande venimeuse. — a'. Son canal excréteur. — ¿.La glande sali »aire
sus-maxillaire. — c. La salivaire sus-mandibulaire. — e. Le muscle temporal ante- •
rieur. — e\ La portion mandibulaire. — i. Le muscle temporal moyen. — f . et f . Le
muscle temporal postérieur. — g. Le digastrique. — h. Le muscle ptérygoïdien externe.
— k. Le muscle ptérygoïdien interne. — l. Le sphéno-ptérygoïdien. — m. Le
sous-occipito-articulaire. — ». Le sphéno-palatin. — o. Le spliéno-vomérien. — q. Le
ligament articulo-maxillaire.—2. Le muscle cervico-angulaire. — t. Le vertèbromandibulaire.
— u. Le costo-mandibulaire. — 1. L'os inter-maxillaire. a. Le maxillaire.
— 3. Le ptérygoïdien externe.— 4. Le ptérygoïdien interne. —5. L'arcade
palatine. — 6. L'os mastoïdien,— 5. L'os tympanique. •— 8. 8. Les mandibules.
Dans la fig. l e, \ est un large tendon qui assujettit la glande vénimeuse
à l'os ptérygoïdien externe Dans la môme figure, le tendon A'
du muscle ptérygoïdien externe, se divise en deux : l'un va se fixer
à l'os maxillaire, etl'autre à la capsule des dents vénimeuses.
On pourra lire M détails descriptifs de cet appareil dans le mémoire
de M. Duvernoy sur les Caractères tirés de L'anatomie pour
distinguer les serpens venimeux des serpens non venimeux, lu à l'Académie
des Sciences le 25 octobre 1830, et imprimé, Annales des
Sciences natur., t. 26. Les fig. J ¿¿ et I e sont copiées de la Pl. 10 de ce
volume.