
 
        
         
		T  Poissons  9,5  n , 5  
 a  CasslopcB  2,5  
 p  Persoc  
 «  Orion  1,5  
 Ç  Gémeaux  3,7  i , 3  
 i3 Gémenux  
 16  Cancer  f>  r3,5  
 17  Cancer  9  i3,5  
 U (iincer  
 S  Oincer  • 3,5  
 ailljdrr  8,5  .3,5  
 a  Hydre  
 R  Lion  
 U Grande Ourse.'  7.5  i3  
 1  N.ivirc  4  
 R Vierge  (5,5  
 s  Granile  Ourse.  
 lljJin  
 3iViRrge  
 S  Ssrpcnl  
 K  ScrpoiH  
 a  llcrculo  
 R  Êdu  
 P  Lyre  
 34Cjgno  
 Z  Cygne  
 1  Aigle  
 S  Céplicc  
 P  Pp«»'«  
 lî  Pégase  
 U  Cassiopèe  —  
 49S'  
 397'  
 6iJ  
 4I51;?'  
 5.,,7958  
 4.1  
 35ol  
 J e  ne  puis  terminer  ce  long  travail  sans  exprimer  ma  respectueuse  réeoiinaissaucp  anx  Astronomes  
 par  leurs  conseils  et  lein-s  Iravanx,  m'ont  puissamment  aidé  clans  rexécution  de  ccl  Atlas  :  
 A  MM.  Aiugo  et  Stiu!\'e  I,  poui-  les  fréquents  encouragements  et  les  précie  s  qu'ils  m'ont  donnés;  
 A  M.  Le  Vi-RitiER,  pour  lautorisation  c[u'il  m'a  accordée  pendant  plusiem-s  années  d'étiidiei-  le  Ciel  d'ime  manièn>  
 plus  approfondie  à  l'Observatoire  impérial  de  Paris;  l'Uliisti-e  Directeur  a  bien  voulu,  de  plus,  présenter  cet  Atlas  
 au  Conseil  de  l'Instniction  publique  qui,  sur  son  Rapport,  l'a  honoré  d'une  souscription;  
 A  M.  Fayk,  <]id  IL  eu  la  bonté  de  laisser  à  ma  disposition,  pendant  de  longues  années,  des  Qitalogues  d'Étoiles  
 el  des  Cartes  d'une  importance  e.xtrcme  pour  l'exécution  de  l'Atlas  Céleste,  
 INTRODUCTION,  
 PAR  M.  BABINET,  
 DE L'INSTITUT.  
 Pour reconnaître  dans  le Ciel  les  Conslellalions  cl  Ids  principales  
 Étoiles  aÎDsi  que  la  marche des Planètes,  il  est  indispensable  d'avoir  
 des Cartes  qui  indiquenl  les  différents groupes  qui  caractérisent  les  
 diverses  régions  du  Ciel  «toilé.  Les  figures  d'hommes,  d'animaux,  
 d'êtres  fantastiques,  que  l'on  met  en  rapport  avec  chaque  ensemble  
 d'Étoiles appelé Constellation  ou Astérisme,  n'ont  la  plupart  du  temps  
 aucune  ressemblance  avec  les  objels  dont  ils  portent  le  nom;  mais  
 ees  dénominations  datent  d'une  si  haute  antiquité,  qu'on  a  vainement  
 essayé  d'y  substituer  d'autres  divisions  moins  arbitraires  et  
 moins  bizarres.  La  Grande  et  la  Petite  Ourse,  Pégase,  Andromède,  
 Cassiopèe,  Persée,  le  Bélier,  le  Taureau,  le  Lion,  la  Vierge,  la  Balance, 
   le  Scorpion,  Orion,  le Grand  et  le  Petit  Cliien  resteront  en  
 possession  do  notre  Ciel  comme  de  celui  de  l'anliquité,  depuis  la  
 Bible,  Hombre,  Hipparque  et  Ptolémée.  
 Je ne  dois considérer  ici l'Atlas de J[.  Dien  que sous  le rapport  de  
 la  connaissance  des  Étoiles  les  pins  apparentes,  des  amas  d'Ktoilcs  
 et des Nébuleuses;  mais  il  est  nécessaire  d'ajouter  que cet  immense  
 travail  répond  en outre  aux  besoins  bien  plus importanls  de  l'Astronomie  
 scientifique  
 Nous  devrons  k M.  Gauthier-Villars  la  publication  de  ce  grand  
 travail  dont  la  porte  eût  été  un  malheur  pour  l'Aslronomie.  Cet Éditeur, 
   ancien  élève  de  l'École  Polytechnique,  débute  ainsi  sur  les  
 U'aeos  de  la  maison  iiallet-Bachelier  qui,  avec  ses  deus  prédécesseurs, 
   Courcier  et  Bachelier,  a  rendu  aux  Sciences,  avec  un  grand  
 désiniércssement,  des  services  dont  le  délail  serait  ici  irop  long.  Le  
 Catalogue  de  celle  maison  offre  le  tableau  du  mouvement  scientifique  
 de  la  France  pendant  plus  d'uu  demi-siècle.  
 Avant  d'examiner  au  point  do  vue  le  plus  vulgaire  l'Atlas  de  
 M. Dien, j'indiquerai  quelques-uns  des  usages  les  plus  relevés  auxquels  
 on  peut  l'employer  d'après  le  grand  détail  de  ses Caries  et  le  
 nombre  immense  d'Étoiles  de  toutes  grandeurs  qui  y  sont  inscrites.  
 Le grand  soin  qu'il  a  apporté  ù  placer  toutes  les  Nébuleuses  rend  
 cet  ouvrage  unique pour  la rechcrchc  des Comètes,  que  l'on  confond  
 souvent  avec  ces  faibles lueurs qui  sont  fixes.  On  chercherait  en  vain  
 ces  indications  dans  les  autres  Atlas  publié?  jusqu'ici.  La  grande  
 ccbelle  des Cartes  permet aussi do  pointer  chaque  jour  la marche  de  
 tous les Astres mobiles  tels que Planèles,  Comètes et petites  Planètes,  
 Ces  Cartes  servent  aussi  îi  trouver  sans  trop  de  peine  Uranus  et  
 Neplune  età  prévoir  les  occultations  d'Étoiles  par  la  Lune;  en  un  
 mot,  toute  l'Aslronomie  non  télescopique.  
 le  dirai  d'abord  que  pour  reconnaître  les  Conslellalions,  il  faut  
 commencer  par  celles  du  Nord,  parce  que  celles  qui  sont  vei? le Sud  
 sont  souvent  traversées  par  les  Planèles  qui  pourraient  être  prises  
 pour  des  Astres  fixes  et  IrouLler  la  configuration  marquée  sur  les  
 Cartes.  11 ¿st  souvent  arrivé  que  des  personnes  peu  expérimentées  
 ont  cru  voir  surgir  de  nouvelles  Étoiles  dans  ccrlaincs  régions  du  
 Zodiaque,  près  de  l'écliplique  :  c'étaient  des  Planèles  qui  s'y  trouvaient  
 accidentellement.  Les  Planètes  se distinguent  facilement  des  
 Étoiles  fixes  parce  qu'elles  n'ont  point  cetlc  scintillation  incessante  
 qu'offrent  les  Étoiles,  cl  rien  n'est  plus  curieux  que  de  suivre  pour  
 Vénus,  Mars,  Jupiter  et  Saturne  leur  marche  compliquée  dans  lo  
 Ciel  en  les  rtpporiant  aux  Étoiles  fixes.  Ces  Planèles  sont  tantôt  en  
 marche vers l'Orient,  comme  le Soleil et la Lune,  tantôt  sUilionnaires,  
 tantôt  rétrogrades  vers  l'Occident  par  des  périodes  qu'explique  facilemeat  
 le  déplacement  annuel  de  la Terre  autour  du  Soleil;  mais  la  
 vérification  de  ces  indications  est  une  des  choses  les  plus  intéressantes  
 pour  l'Astronomie  à/'(Biï nu  el  sans  insirumenL«,  comme  était  
 celle  des  anciens  Chaldcens  et  des  premiers  Égyptiens.  
 Sur  les grandes Cartes délailiées de  notre .\llas,  les  figures  ne  sont  
 is  dessinées.  On  y  a  suppléé  par  deux  Planisphères,  où  l'on  trou- 
 ,jra  ces  figures  appliquées  aux  groupes  des Étoiles  principales  pour  
 l'hémisphère  Nord  et l'hémisphère  Sud.  11  sera  bon  de  ralladier  l'aspect  
 des Constellations  plutôt  aux  figures  géométriques  des  lignes  
 qui  joignent  les  Étoiles  qu'aux  animaux  et  objels  de  l'ancienne  
 Astronomie  grecque avec  les  adjonctions  récentes.  
 (C.VRTE  N"  I.)  
 La  Pelile  Ourse et une portion  da  Dragon.  
 Tout  le  monde  sait  à  peu  près vers quelle  région  du  Ciel  le Soleil  
 trouve  à midi. En  tournant  le dos  au Midi  et  levant  moyennement  
 les yeux,  on  reconnaîtra  la  configuration  do 7 Étoiles,  dont  /j  forment  
 espèce  de  carré  long  ou  rectangle  el  sont  le  corps  de  la  Petite  
 Ourse;  les 3 autres  sont  la queue,  el la  dernière,  la plus  brillante  des  
 trois,  a.  estl'Éloile  polaire qui  esta  pou  près  fixe  dans le Ciel,  Undis  
 que  les  6  autres  sont  lantùl  au-dessus,  laniòt  au-dessous  ou  à  cóle  
 de  celte  première  Étoile  qui  est  la  Polaire,  distanto  du  pôle  d'envin  
 I i  degré  en  i84o,  et  qui,  en  l'an  aïoo,  en  sera  trois  fois  plus  
 •es.  
 Comme  il  est  Ircs-imporUnt  de  s'assurer  d'un  point  de  départ  
 en  connu,  voyez  dans  (a  Carte  n" 4  une  Constellation  (la  Grande  
 Ourse)  qui  a  7  Étoiles  très-brillanlc.s  cl  groupées  comme  celles  de