6 ANALYSE BBS CARTES ET PLANCHES.
5» Coupe transversale de la vallée de Kapolcz,
6° Coupe du plateau de Nagy Yasony.,
y0 Coupe transversale de la presqu’île de Tihany ,
-8° Coupe idéale du terrain dans la contrée de Balaton.
Carte détaillée de la contrée de Schemnit/ offrant
l’ensemble et les détails des terrains de trachyte,
de siénite et grünstein porphyrique, de basalte,
etc.
Carte détaillée de la contrée de Balaton offrant l’ensemble
et la disposition des terrains de basalte, de
calcaire magnésifère, de grès à lignitesg etc.
Carte générale de la Hongrie et de la Transylvanie
avec une partie des pays limitrophes.
(a) Les terrains prj
ne s’étendent pas cft
composent le groupd
de Tatra, au sud dud
dont ils constituent li
asseï loin de tous coU
sur les frontières de
chaîne de Fagaras qiT
detus le;1 montagnes
P<itervairdin î et sur 11;
Le g*'aniie centra|
le Erivia n 'dans le gi
au nord.!i et le Tatra. J U
Le gneiss renfen Jsant
* j e Tokaj que se trou
quables.
Les conglomérats]
s’étendent dans les ra
sée, sont très aboü
porphyroïdes compte.
Tallyas elles se rétro
renferment des amaj
Les dépôts argents
et à Telkebtmya; L 7 '
montagnesde S e ,e d " 'u l u l r e -
(e) L e « j .< /IM > aucouP d<! m°d*fications.
de Bude et dans les Y a c k y t i q u e s .
La molasse, ou gre J.
pente sud de toute" . >
nord-ouest de la IldG Cl îstctllin.
na pied des Karpijj oï(j e>— lerreu x .
sylvanie, à Klausen
tadt.Elles couvrentj1 ac lijticp ie s e t molaires,
la limite occidentalhli(Je.
Banat ; elle forme
Hongrie, d’ou elle J
Le caicaire grossbOSée.
r s , " }°ïd® m H sMs
nés de Sàg, à Bisklurifères en amas.
font en quelque si ______ ,
gnes de Cserhat. J
nyad, à Olah Pial
orientale en prése«
plaines de Vienne!
Le calcaire à fl
tcau'de Nagy Vasd
Les plateaux é|
Ecrest dans le grd
de Earancs, et dj
quesse trouvent à
c’cst dans cedern
, ilicéusc. le« antres an milieu des ddpdls de molass.
Les tufs calcair
le haut de la valli
particulièrement I
OBSERVATIONS.
(a) Les dépôts primitifs constituent plusieurs montagnes
isolées et éloignées les unes des autres ; leur ensemble lorme
une espèce de eeinture autour du pays.
11 n’y a pas toujours une séparation nette entre les divers
terrains de l’époque primitive, qui ne diffèrent les uns des
autres que par les modifications ou la quantité de l’une ou de
l’autre des substances composantes. Mais on reconnaît qu il
y a eu une époque où le quarz, le feldspath et le mica se déposaient
simultanément, une autre où le feldspath manquait,
et à la fin de laquelle le mica s’est déposé seul et à un état
très-divisé. S
Dans la première époque on croit reconnaître, au-dessous
de tous les autres dépôts, un granité qui forme des masses
considérables à lui seul ; mais qui renferme déjà des nids plus
ou moins' volumineux de diverses autres roches. Le dépôt
suivant est formé principalement de gneiss; mais çà et là on
rencontre d’autres roches intercalées qui passent au gneiss par
toutes les nuances, alternent entre elleset se confondent aussi
insensiblement les unes dans les autres. Le weisteinest une
et les conglomérats ponceux celui des jaspes-opales et des bois
opalisés.
Les roches alunifères font partie des dépôts solides qui
proviennent du remaniement des ponces; on retrouve encore
au milieu d’elles des bois siliceux et en partie à l’état d’alunite.
Les dépôts aurifères du terrain Irachytique se trouvent en
amas dans les conglomérats ponceux , ou en filons dans le
porphyre molaire.
Le terrain irachytique repose sur le terrain de siénite et
de grünstein porpbyrique, et il se continue de là sans interruption
jusqu’aux lerraius les plus modernes , de même que
les terrains secondaires se continuent depuis les grauwaekes
et calcaires qui correspondent au terrain siénitique, jusqu’aux
dépôts tertiaires. Ce -qu’il y a de très-remarquable dans ce parallélisme
, c’est qu’on retrouve au milieu du grès rouge, des
roches vitreuses qui rappellent celles du terrain trachytique;
mais elles n’y sont pas accompagnées de ponces, ni d’aucune
des circonstances qui établissent l’origine ignée du terrain
trachytique.
Les conglomérats qui couvrent les roches de la formation
trachytique se trouvent en quelques points appuyés sur les
calcaires intermédiaires et secondaires ; ils semblent correspondre
aux dépôts de nagelfiue , e t, ce qu’il y a de remarquable,
c’est que, comme eux, ils sont recouverts immédiatement
par la molasse.
(e) La molasse forme la masse la plus abondante du terrain
tertiaire , et couvre ^ la fois les conglomérats trathytiques et
les terrains secondaires. Elle paraît représenter , en Hongrie,
l’argile plastique des environs de Paris; comme elle, elle est Je
gîte spécial des lignites qui y sont accompagnés de planorbes.,
de lymnées, etc- » e* elle est recouverte par des calcaires analogues
à ceux de Pans; elle renferme même des coquilles dans
les parties supérieures où elle est plus ou moins calcarifère.
Les calcaires grossiers pourraient se diviser en deux époques;
les uns tout^ â fa*t comparables à ceux de Paris les
autres plus analogues ù ceUx des collines sub-Apennines, ou à
divers autres dépôts Par,*culiers de la France.
Les calcaires à lymn®es rep0Sent les uns sur la mo’asse,les autres
sur les sables qui couvrent les calcaires grossiers ; ces derniers
se forment encorejournellement au fond des marais
de la grande plaine.
Les basaltes en plateaux reposent aussi sur la molasse, et
quelquefois sur les conglomérats trachytiques ; ils sont quelquefois
recouverts par des tufs basaltiques sur lesquels se
trouve, à Tihany, une roche siliceuse qui semble correspondre
au calcaire à lymnées.
Les tufs calcaires sont les uns très-anciens , les autres modernes,
çù l’on trouve encore les sources acidulés qui ont pu
les produire. Ceux du Binksberg renferment des planorbes,
et ont un caractère particulier.
Les alluvions sont principalement formées des sables qui
proviennent du remaniement des grès houillers et de la molasse.
V o y a g e m in é r a l o g iq u e e t g é o l o g iq u e en H o n g r ie .