
L&jEr.
Au Le&eur.
Ecleurtrecher, Comme ainfefeit queparflnguliereftimulation de mon ejlrit de\ ma ieuneffe
te mefois toujours récréé non feulement à rechercher^ ams a recouurer 13 acquérir toutesfer-
tes des merueillenfes Créatures de Dieu le Toutpuijfant, aufei de manifaClures té autres par U
teKs le [quelles tant des Indes Orientales qu’ Occidentales desparties de Sud té Nort font tcÿ
apportées par nos nauires, E t qu’ entre toutes icelles n 'y ayent aucunes qui tant me plaifent
orrecreent que la contemplation delà multipliante diuerfité des plantes , arbres té herbes çÿ»
. feeciallepnent .desfleurs. E t d'autant que t’ aqois apporté à Tresbautté TrefilluflriSime.
Empereur Rodolphe deuxiefme d heureufi mémoire la meilleure partie d icelles, parce que. fa Maie/lé efloit le plus
grandAdmiruteur té Amateur dumondefie tontes lesrqriteqpté artifices mondaines il auoit pieu à fa Maie/lé Je me
^ ^d eralestaïU erencuiu retélesredigerpnopnlim JquoyauffifaditeM aieftém ’ auoitfauorisédefonoBrop
Vpriuilege comme iceluyfeeDoid: Si efice queprer/ueretnent m’ a meule commandement defa Maie fié À entreprendre
ce hures E t combien queplufeeurs trefioüesté trefexperts hommes, tant anciens que de noftre temps, comme entre
autres lestrefdoblesD. RembertusDodoneus,D. Matthias de Label, té D. Charles Clufeus ( lequel es deux dernieres
parties defen tîerbier adefint plufieurs rares t é eftranges Créatures des plantes, animaux, poiffons té oifeaux) ayent
t f doElement traïUe d'icelles '6 de leur nature té artificiellement fututK en petite forme la vie diceux au plus naïf,
dont t ouf es fois les amateurs nefe contententplainement, pourtant eftce qu‘ en cegpandformat i‘ ay mis toute diligen-
ce non feulement dereprefenterla Die, ains auffi au plus près la grandeur desfleurs té de leurs oignons ou racines, amfl
qu? ordinairement croulent. * -
Lafeconde caufe eft pour en celiure reprefeenter U toutepuijfance infime de Dieu comme Dn miroir auquell' b o r-
J P yP ™ ’ rer ® enfc m m à G w * » ^ la brie fêté téfragilité defa Die té recoghoiflre la grandeur de la mi fen ,
corde de Dieu enuers nousfes miferables Créatures, ennous donnant f i belle diuerfité de toutes fies créatures admirables,
des fleurs, qui nousfigniflent té enfreignent, que layie humaine n'eft que comme Dne fleur des champs,laquelle
toft seuanouit tétoutesfoufilonletefrmoignagedelefu Chnft eft plus magnifique té lUuflre que ne fuft Salomon en fra
plus haute magnificence té gloire dont ferons pms apres m atera publier le los té gloire de Dieu le Créateur contmuellement.
Ilm *™refteftemblebon,dedepartirceliureendeuxpartiesdiftin£les,Aupremierliureoupartie feront mti
toutes les fleurs, qui ont oignons ou neuds pour racines, en leur y tue grandeurs auec annotationde leurs dmerfiiez de
couleurs, mettant chafrqueefeece,tant quefaire ils- eftpeu, cnDnefueille d partfeurleur nombres. En la deuxieme
î artlefmntm“ t°«t“ l'sfleursàracinescheuelues,chafquefirte,tqntqwefairefepeuft,enDnefueiUeàpart,par0u
le bon amateurpuijfe mieuxparuemr à La clef de t entendement, eft antes mams de flora. Car auparavant cecy n’ a
lamais en ctfteferme eftepublie ou mu en lumière. Tfecoy donquesAmy Lecleur ce mien labeur en gré, quoy faifant
m*™W,M:deta,ntplusql'augmenterD,neautref<>ütéàDieufoyezjecommandé. i 1 J J J
DAM A SI BLY EN BV RG II BATAVI.
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