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I N T R O D U C T I O N .
La dislrilnitioii des Algues à la surface du globe est fort peu
comme. Si l’on suppose eu effet que la plupart des espèces
existantes sont décrites, on remarquera bien vite en ouvrant un
ouvrage général, tel le Sylloge Atyarum de M. De 'foui, (pie beaucoup
d’Algues, pour ne pas dire le plus grand nombre, ont été
observées dans fort peu de localités. Il est cependant très probable
que l’aire de dispersion .île ces végétaux, par suite même de leur
habitat, est relativement très vaste. C’est d’ailleurs ce que semblent
prouver certaines recherches récentes; elles ont montré, su r les
continents les plus éloignés de l’Europe, la présence de formes
identiques à celles que nous avons l’habitude d’observer dans
l’ancien monde.
Nous avons pensé qu’il n’éta it pas sans intérêt, ui pour le
botaniste ni pour l’algologue, d’a ttire r l’attention su r la »Flore
algologique des Indes Néerlandaises” sur laquelle nous ne possédons
point de travail d’ensemble.
P a r leu r situation les différentes lies qui constituent les possessions
hollandaises doivent ê tre très riches eu Algues, non seulement en
Algues marines, mais encore en Algues te rre stre s et d’eaux douces,
car à l’in té rie u r de ces étroites landes de te rre , l’eau se trouve
abondamment distribuée sous des altitudes très diverses. Cependant
quand l’on examinera l’énumération suivante l’on sera frajjpé de
l’absence de certaines formes communes des eaux douces devant
être représentées sans aucun doute en grand nombre dans l’Archipel