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On ne peut jamais quittée le métier de ses parents. Il existe aussi fieu? castes singulières qui promènent audacieusement leur fainéantise a travers les aidées et les hameaux indiens i ce sont les Ioyneys ou moines mendiants, qui se, livrent à des macérations et à des tortures incroyables; ce sont encore lps Fakirs, plus généralement musulmans, religieux mendiants qui s’enorgueillissent de pousser l’extase jusqu’à l’anky- lose. Il y a enfin une caste abjecte; les personnes de cette caste sont réputées trop viles pour mériter la protection des lois; elles ne doivent pas toueber quelqu’un d une caste plus élevée. Sur la côte de Coromandel, les déclassés s’appellent Parias. Sur la côte de Malabar, leur dégradation est plus complète encore; ils s’appellent Ppuliats. Les brahmes, maîtres du sacerdoce, ont organisé dans J’Inde plusieurs grandes cérémonies religieuses. La fête du Char en l’honneur de Brabma est une des plus extraordinaires. Près de la célèbre pagode de Vilnaur, à peu de distance de Pondichéry, un îlot sans cesse grossissant d’indiens de tout âge nous conduit jusqu’au Char. Cet immense monument roulant, constellé de hande- rolles, de flammes, d’oriflammes, de drapeaux, d’oripeaux, qui s’élèvent en pyramide, avec un effet original et bizarre, est pour ainsi dire un temple sous forme de char. Il est construit en bit/ie, bois ayant au moins tontes les qualités de l’acajou; sa vaste capacité doit recevoir les brahmes et les hayadères de la


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