AVANT-PROPOS. Pour peu qu’on soit patriote, dans le sens élevé et généreux du mot, on ne peut se défendre d’une profonde douleur quand on compare la puissance française à la puissance de l’Angleterre dans les Indes. Comment a-t-il pu se faire qu’une nation, aussi grande et quelquefois aussi aventureuse que la nôtre, se soit contentée du rôle secondaire qu’elle joue dans ces merveilleux pays de l’Orient? Hélas! nous savons tous que c’est la rivalité de Dupleix et de la Bourdonnais, d’abord ; que ce fut ensuite l’aveuglement de la cour de Louis XV, retirant à Dupleix son commandement, qui nous conduisirent à ces désastres. Un jour viendra-t-il où, réparant tant de fautes, nous saurons nous faire une place sur cette terre privilégiée ? Nous le souhaitons et nous l’espérons. Mais pour en arriver là il faudrait que les besoins, les ressources de ces contrées nous fussent connus, et, pour la plupart en France, ignorants que nous
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