Mais il se forme lin nouvel équilibre; la balance du pouvoir, parmi les peuples, penche du côté de la m er ; c’est la route des nouveaux mondes, des mondes inconnus, et la source de richesses et d’une prospérité dont on ne soupçonne pas l’étendue. De là mon désir de diriger les idées de ce côté et de mettre en lumière l’importance de certaines colonies. Puisque les hommes doivent s’agiter éternellement sur notre planète, qu’ils jettent les yeux sur la mer, qu’ils apprennent à aimer cet élément et à le dompter au besoin ! L’extension de notre commerce maritime serait le premier moyen ; il nous vaudrait une marine marchande nombreuse et florissante. Une belle marine marchande a pour conséquence forcée une marine militaire imposante, et alors se justifierait ma proposition et serait réalisée mon espérance. H. Bohan.
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