sensualité, plus dé matérialisme dans lës langues venant des Araméens (dites langues sémitiques), fet que nous classerons comme láílgues venant de 1 Asie occidentale; qu’au contraire il y a plus de noblesse, plus d’austérité, glus d’idéalisme dans les langues arÿâttes. Le type le plus pur de la langue dés Araméêhs est l’aii- cien arabe; l’hébreü, l’ancien égyptien;le châldéen êt le st riUqué en sont les idiomes. La langue ariané créa le zend et lë sanscrit; lës iditjniës dU sanscrit se trouvent dans les langues Caucasiennes, lës langues artnéniéüne et turque. La désignation scientifique de langues séixiitiques pour désigner toutes les langues de l’Orient en général est vàglie, n’est pas d’urië justesse absolue ët il apprend riëil. La distinction des langues aryanè et araméëniië i&btis conduit plus loin et perfiiët par l’Origine des langues de suivre avec plus de sécurité la formation des peuplés différents; mais pour rentrer dans notre cadré, qu’il ne faut pas élargir outre mesure, nOüs nous bordons à déduire l’origine de nos ancêtres et l’origine dé nos lois en suivant les émigrations dés Aryas et en rappelant lés principales nationalités qu’ils Ont formées ën Europe. Le peuple des Aryas se divisa. Des tribus gagnèrent lTrtdoustan ; elles conquirent le pays ; la race CbnqUé- rante se maintint longtemps pure par l’établissement des castes: Les bandes qui marchèrent vers l’Occidëtit envahirent l’Europe. Leur plus beau type së retrouvait dans la Grèce et dans les Gaules ; la Grèce antique et lës GauleS témoignent assez de la valeur des descendait ts des Aryas. Les Gaulois, nos ancêtres, luttèrent pendant huit années contre tbutés les légions romaines, et il fallut toüt lë génie dë César pour conquérir seulement üné pdrtie des Gaules. Une autre colonie aryane àvait pénétré dans la Germanie ; les Germains avaient conservé plus longtemps des moeurs austères et des instincts belliqueux qui né s’étaient pas affaiblis âü contact de la civilisation romaine. Aussi les Germains, bravant les aiglës rotaaiiiés, sè ruèrent-ils sur la Gaulé dont ils fiferit leur proie. Ils s’assimilèrent promptement aux Gaulois, §ë mélangèrent, se transformèrent par ces mélanges, et produisirent ainsi la nation française. Les Germains du Nord, Danois et Scandinaves, prirent possession de la mer. Les Scandinaves s’emparèrent de la Russie. Ceux qui se dénommèrent Angles et Saxons firent la guerre aux Rretons; ils s’établirent dans la Normandie qu’ils rendirent florissante ; là, ils se francisèrent, et de leur mélange avec le reste des Rretons naquit la nation anglaise. Les Aryas qui occupèrent l’est de l’Europe prirent le nom de Slaves. Là, le type de beauté des ancêtres et la noblesse de sentiment se retrouvent dans une nation qui a le droit de nous être sympathique : c’est la Pologne. Dans l’Égvpte, les Aryas se mêlèrent aux Araméeus, et de ce mélange sortit la population qui, se répandant dans le sud-ouest de l’Europe, peupla l’Espagne et une partie de l’Italie. C’est ainsi que des pieds de l’Himalaya nous avons
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