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l ’extrémité lui ,tombe sur ,les jarrets. Endurci par ;çette habitude constante; 4e, nudité, il devient tellement insensible aux variation? de l ’atmosphère, que',-quand.» deÿ. sables brûlans . de la ( plaine ,, il se transporte au milieu des neiges et 'des frimâts de ses montai.' gnes, il ne semble point s’appercey'oir du froid. Sa hutte ne ressemble po.jnt à, pelle. d-u Hottentot, Elle est coupée verticalement par le milieu; de sorte qu’une hutte hottentote- en feroit deux d’iluuzouaras. I )îitis les émigrations, on laisse le kraal subsister,, afin que si quelque,autre, hprdpide- la nation- venoit à passer j par-là y elle pût s’en servir. En-noute, les émigrans n’ont, pour rep o s e rq u ’une natte suspendue et incliîieq sur deux batonS, Souvent même, jls dorment sur la dure. I l lqur. suffit alors d’une saillie de ro-, che pour abri ; tout est bon à dçs, gens , dont le tempérament ré -, siste aux plus, extrêmes fatigues* Cependant, s ils s arrêtent quelque part pour y séjourner, et qu’ils y trouvent des matériaux pour la construction de leurs huttes , alors ils se font un kraal. Mais à leur départ, ils l ’abandonnent, comme les autres ; et il en est ainsi de tous peux qu’üs élèvent. Cette habitude de travailler pour leurs camarades annonce un caractère social et des inclinations bienfaisantes. En effet, ils sont non-seulement boiîis maris et bons pères ; mais compagnons excel- lens. Habitent-ils le même k raal, personne n’y a rien en propre; tout appartient à tous. Rencontrent-ils d’autres peuplades de leur nation, ils s’accueillent, se protègent, s’obligent entre eux ; enfin , ils se traitent comme des frères , quoique jamais peut-être ils ne se fussent vus.N aturellement agile et dispos, l ’Houzouâna se fait un jeu de gravir les montagnes et les pitons les plus hauts ; et cette disposition a été .pour moi une chose avantageuse. Le ruisseau sur lequel j’etois campé avoit un goût cuivreux et une odeur nauséabonde, qui en rendoient l ’eau insupportable à boire. Mes bestiaux, accoutumes aux mauvaises eaux du pays , se contentoient de celle - ci ; mais je Çraignois que mes gens en fussent incommodes , et ne voulois point qu’ils en fissent usage. Mes Houzouânas n’avoient point de lait à Tome I I . C e


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