son sommet doit se montrer seul de ce côté ; la Fansse-Tcte , au contraire , ayant à son septentrion d’autres sommets aussi élevés i ceux-ci doivent sè distinguer en même-tems que le sien ; par conséquent, si le pilote, incertain sur celle des deux Têtes qu’il apperçoit, voit au nord de cette Tête, et sur la même ligne, d’toutres cirnes dè montagnes, il ne peut se méprendre : c’est la Faussé-Tête qui sè montre à lui; s’il n’appérçqit rien à là partie septenttibhâlë de la pointe, si des montagnes qu’il distingue èllé est la dernière UU nord, c’est la Tête véritable. Car la crouppe dû I.io/i, qui e'ti lait pàrtife , est très-peu élevée ; et quand on la voit, oit né peut s’y méprendre. On sent bien que ceci n’a lieu que pour les Vaisseaux qui, arrivant d’Europe ou des Indés , se trouvent plus au sud que l’entrée de la baie ; ceux qui sont plus au nord, Ont uné toute autre vUè ; fet dafis' ce cas, il leur est impossible de Voir la FàUSSé-Têïè y car oit doit alors appercevoir les montagnes du Cap telles à^pëü-ptès qü’élleà sont représentées ici, puisque j’en ai pris la vue étant sur l’île Robën. Quant à l’aütte vite, je l’avois également pHsë èn arrivant au Cap ; Otais lé dessin s’étant déchiré en deux ,1 jr’ëri ai perdu une partie'.1 J’ai CepènU dant fait joindre ici celle qui m’est restée , ét qui ne s’étend qué jusqu’à laFauSse-Table. Je n’insisterai point sur l’impôrtancë dont péUVeiit être dé parèTIei observations ; les publier, est, selon liioi, servir l’humanité, u l ;ition Voyage , après tant de dépensés et dé filtigues, n’éht-il produit d’SUtre bien que celui d’éviter à la navigation Un seul ilahfrago, je m’applaudirai'toute ma vie d’avoir voyagé:1 De la Table à la Fausse-Tête, jë vis par-tout sur le terrain qtië je parcourois, nne grande quantité d'oiseaux dU géhré: dès merles , des ' grives et des; sucriers. Dè la dernière motifagriéy j’apper-‘ çus beaUcoUp^de guêpiers de l’espèitè dercèüx qu’Ori troûVè dáñs lëS provinces méridionales de lâFrancéet en Italie. Au Gap, ' commé en EnrOpe, ces volatiles charmans sont dès oísfeáuX de-pdsèftge. IIS voïoient par milliers an-devàtrt dè nÿoi- dansdà vàlTéérp ét venôîehf en troupe se jetter sur les buissons et ïes arbUstès durit elle est couverte. Quoique dans d’autreS circonstances leur beauté eût été ptiur Tome I. I
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