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- C - ■ ' z I . / , Y RÊNE levé en 1820. E C H E L L E S . de 100 Met. 'es. >00 400 300 de 4°o Toises. de 4 Stades de 600 au deejré. 1 2 3 de 5 Stades de 700 au degré. CHA P ITR E XIII. Promontoire Phycus. — YiUe de Baâl. — Jardin des Hespérides. — Barce. — Ptolémaïs. J e quitte Apollonie, et laissant Cyrène à ma gauche, je continue mes excursions vers l’ouest. Je franchis de nouveau les hautes terrasses des montagnes q u i, décrivant ici un grand coude vers le n o rd , vont former le promontoire brumeux du Phycus. Deux fois, dans mes traversées maritimes, je me suis approché de ses falaises; et dans ces occasions, comme dans celle-ci, je n’ai pu les visiter. Cependant, au défaut de mes témoignages sur ce sujet, j ’en puiserai dans l’antiquité. Strabon nous apprend que ce promontoire, le plus septentrional de la côte libyque, contenait une petite ville (i); Ptolémée, qu’il étoit défendu par un château (2); et Synésius, qu’il était dangereux à habiter à cause des eaux stagnantes, et des exhalaisons fétides qu’elles produisaient : un p o r t, ajoute-t-il, se trouvait à son extrémité occidentale, ce qui est confirmé par le Périple anonyme, et les environs en étaient rocailleux, puisqu’un endrojt seul y offrait de ces lits de sable, o ù , pour me servir des expressions de notre auteur, l’on trouve à reposer si agréablement (3). Ce port qui devint celui de Cyrène lors de la décadence de la Pentapole, parait avoir été fréquenté dès la plus haute antiquité, et particulièrement par les Phéniciens, d’où il prit même son nom (4). D’après cette observation , on serait tenté de reconnaître les traces d’une colonie de ce peuple commerçant aux ruines considérables de Bénéghdem, que l’on rencontre sur le sommet de la montagne, à quelque distance du Phycus. Selon mes calculs , j ’ai été porté à estimer la position de ces ruines à douze lieues à l’ouest de Cyrène ; mais cette estime, on ne peut pas plus incertaine à cause de l’irrégularité des lignes décrites dans ma marche sinueuse, ne (i) Strab. 1. XVII, c. 3. (a) Ptolém. 1. IV, c. 4* (3) Synes. Epist. i i 3. (4) Le Périple anonyme nomme le Phycus, Phoenicus I. (Iria rte , p. 486a).3


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