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lequel il dépose un peu de salive, et il applique la pointe de ce petit stylet sur la partie moyenne et supérieure de la rainure de la base du gland. Cette salive est destinée à faciliter le glissement du prépuce sur l’instrument (pl. 4.) ; il appuie légèrement la pointe du stylet sur la partie moyenne et supérieure de la base du gland ; ensuite il ramène le prépuce en avant, en laissant le stylet à la même place (pl. 4). Pour ce temps de l’opération, il procède ainsi : Il applique la pointe du stylet sur la partie moyenne et supérieure de la base du gland. Il tient l’instrument de la main droite et a bien soin de le placer à la partie moyenne et supérieure de la base du gland. Puis, il pousse assez fortement sur le stylet pour le maintenir en place, comme on le voit dans mon dessin; ensuite il ramène le prépuce en avant sur le gland et sur le stylet toujours maintenu en place. Cela fait, il prend un petit compas en fer, et il le place obliquement d’arrière en avant et de haut en bas, de telle sorte que ce compas, serré assez fortement, serve de guide au rasoir et fasse que l ’on coupe bien au même niveau la peau et la muqueuse, et protège le gland contre le tranchant du rasoir. De la main gauche il tient le stylet en tendant le prépuce, et de la main droite il abat avec un rasoir toute la portion du prépuce comprise en avant du compas en fer. Il enlève le compas, la .peau se rétracte en arrière ; la peau du fourreau de la verge et la muqueuse sont coupées au même niveau. Alors on laisse saigner la plaie circulaire quelque temps. Si l ’hémorrhagie est trop grande, on met de l ’eau froide; un quart d’heure après, Méhémed-Ali- Bey réunit avec des serres-fines ; il confie ce soin à des aides. Il dit qu’il faut quarante-huit heures pour la réunion ; maintenant il suit mon conseil, il change les serres- fines de place. Pendant l’opération, il faut bien s’assurer que le gland n’est pas comprimé par le compas en fer et qu’il est bien libre derrière. L’opération faite, quand on a laissé saigner, on trouve que du sang s’est infiltré dans le tissu cellulaire qui est gorgé de sang, ce qui gêne la réunion. Méhémed-Àli-Bey affirme, avec raison, que si on réunit de suite, il se fait des infiltrations sanguines étendues. Pour cela, je le répète, il a raison; mais on pourrait éviter ces infiltrations en épongeant et en tordant les petits vaisseaux, ou en les comprimant avec des serres- fines spéciales. Si on laisse saigner, le tissu cellulaire s’infiltre de sang, il s’interpose, ainsi infiltré, entre la peau et la muqueuse, et rend fort difficile la réunion par première intention. J ’ai vu placer les serres-fines, mais j ’ai remarqué qu’on les mettait sans réunir la peau et la muqueuse avec despinces, ce qui présente de graves inconvénients. En effet, ou les serres-fines ne sont pas de niveau, ou on retourne la peau et la muqueuse ; dans ce cas, au lieu de réunir les parties profondes de la peau et de la muqueuse, on applique la surface épidermique de la peau à la surface épithéliale de la muqueuse ; ceci est très-fâcheux, la réunion ne pouvant se faire ainsi.


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