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pela et lui dit qu’il allait lui montrer une négresse blanche. Cette femme était venue se plaindre et le Lab fut étonné de voir qu’elle avait la peau blanche quoiqu’elle s’exprimât comme une noire. M. Rossi l’examina : Avec des cheveux noirs et crépus et d’autres caractères d’une négresse, elle avait la peau blanche sur tout le corps. Il y avait une tache noirâtre au bout du nez et quelques autres taches du même genre sur le front. Cette femme prétendit qu’elle avait désiré devenir blanche, et qu’une nuit elle avait vu une grande lumière et que son souhait avait été exaucé. (Cette observation a été publié dans le bpettatore Egyptiano. L’article a été reproduit dans. 1 Illustrator, qui y a joint un dessin en 1846, l’article était du docteur Rossi.) CHAPITRE XIII QUELQUES NOTES SUR LE MIRAGE Je vais résumer les différents phénomènes que j ’ai observés sur le lac Menzaleh. Parti à six heures, dès six heures un quart, je pus apercevoir des phénomènes de mirage. La température n’était pas élevée, aussi ne peut-on l ’invoquer pour expliquer les faits ; la lumière était déjà assez forte , mais elle était loin de l’être autant que dans là journée. A ce moment, j ’apercevais Port-Saïd avec ses bâtiments, mais la langue de terre sur laquelle la ville repose paraissait fort mince et élevée seulement de deux mètres au-dessus du niveau du lac. A mesure qu’on s’éloignait, la langue de terre paraissait s’amincir jusqu’à ce que la ligne d’horizon passât au niveau de la base des maisons. Port-Saïd semblait alors bâti dans l’eau ; les maisons, malgré la distance qui me séparait de' la ville, gardaient leurs dimensions.


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