Il en a 1 habitude, cela lui est nécessaire pour lui ouvrir 1 appétit et-aussi, dit-il, pour, mieux dormir. Le principal endroit où l ’on vend le haschisch au Caire, est aü Morstan, à côté d’une mosqtfée qui autrefois renfermait les aliénés. Là, il y a neuf boutiques qùi ne débitent que des préparations de haschisch. Il y a une boutique pour pareille vente à SitéZenac, une autre vers le, Metouali, et environ une boutique par* quartier. On-active l ’action du haschisch en prenant du café noir peu après avoir pris le haschisch. J ’ai oublié de prendre les préparations suivantes : , 1°. Chiré. 2° Baïail (e’èst-à-dire mélangé de sucre blanc àvèc du* doünheh). ,3° Dattes mèlées'dé haschisch. 4f° Dragées contenant du haschisch. 5° Barsh, préparation destinée à aipener le ralentissement du coït. Avec le scenque, espèce de lézard qui: vient du Soucfan ou de l ’Abyssinie; (je n’ai pu te savoir exactement), on fait une drogue destinée a faciliter l ’érection. Dans cette drogue, on fait entrer de l’agate, des perles, et de la verge de crocodile. Poùr céla, on rapporte de la-haute Lgypte des morceaux de vergé de crocodile desséchés ; le marchand de haschisch doit'm’en montrer; on n’a jamais-la verge entière. Dans tout le (Jaifê, on prend le haschisch aucafé, qui s’il rie vendait pas le haschisch aurait peu de pratiques. Les fumeurs apportent leur haschisch, mais les maîtres du café en vendent ; il y a économie à l’apporter soi- même. L’usage du haschisch s’est répandu dans les villages; les enfants commencent à en prendre. Les femmes n’en usent pas, excepté celles qui font la vie ; un mari ne le permettrait pas à sa femme. L’usage du haschisch se généralise de plus en plus ; pour cèux qui en usent il devient un besoin impérieux. W ja n v ie r 1 8 0 2 . Je vais avec M. Godberg dans un magasin où on vend du haschisch. Il faut demander des renseignements à un jeune marchand ; un vieux ne voudrait rien dire. Il paraît que lé marchand préterid que dans aucune préparation de haschisch, il n’entre de cantharides : cela est dans son intérêt. M. Godberg croit que le meaouïat en contient . II .y'a une préparation qui s’appelle baïad (blanc) . Le marchand me vend des pilules appelées habé-am- ber. Ces pilules qui sont noirâtres procurent une ivresse légère; elles ne donnent pas’de sommeil; elles einpê- chent de terminer trop rapidement lé coït ; elles donnent des érections ; la dosé est dé quatre à cinq pilules. Le marchand dit que l ’on doit donner par trois drachmes toutes les préparations de haschisch ; or, me dit M. Godberg, la drachme vaut trois grammes. - Après avoir avalé'les pilules de habé-amber, comtné après toutes les autres préparations de haschisch, il né faut pas boire de l’eau d’urie heure au moins ; cela dé=
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