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en passant par la série des accidents observés pour la jambe droite. Il y a douze ans, Nabaraon lui a enlevé son scrotum, frappé d’éléphantiasis; après vingt et un jours, il était guéri. Le 15 juin, je revois Hag-Mustapha, il n’a pas continué la compression; je lui donne de la teinture d’iode pour frotter les aines. Il me raconte qu’il y a vingt ans, il a eu mal au scrotum pour la première fois; cinq ans après, il s’est fait opérer par Nabaraon (il ignore réellement l’époque, cai les renseignements du 6 juin et du 15 juin diffèrent). Il assure, le 15 juin, que dix ans avant d’avoir les jambes malades, il avait eu les parties malades. Il affirme à plusieurs reprises que quand le scrotum a été atteint, il n’a pas eu de fièvre; il n’avait ni mal à la tête, ni étourdissements; le scrotum grossissais de temps en temps. A ce moment il avait, dit-il, la sensation de ballots qui lui tombaient dans les parties. Il assure que son scrotum et ses jambes grossissaient quand il avait quelque contrariété. Il m’a dit cela plusieurs fois le 6 juin. Cela m’a été dit aussi par d’autres malades, mais j ai cru à une farce et je ne l ’ai pas noté, c est à tort, car tous disent la même chose. Quand le scrotum grossissait, il devenait rouge; ainsi le scrotum grossissait puis diminuait, mais sans jamais revenir à son volume primitif, puis il grossissait encore. Il me dit que l’éléphantiasis des jambes est toujours précédé de la fièvre, ce qui n’arrive pas toujours pour l ’éléphantiasis du scrotum, assure-t-il; chose importante à noter (voy. l’obs. d’Achmed-Hode). Il a les plantes des pieds épaissies ; ce fait modifie la longueur des membres affectés d’éléphantiasis. Il vit étendu dans une boutique, il ne peut marcher. Il a une stomatite chronique. 1 5 ju in 1 8 6 2 . Il y a dix ans, il a eu les bras malades. La maladie a pris d’abord le bras droit; il a eu les mêmes accidents que pour la jambe; il a eu de la fièvre, du frisson, de la douleur; il avait des démangeaisons au dos de la main, et cela a gagné l’avant-bras. Bras gauche malade à la même époque. Il a mis des hommous et cela n’a rien fait; il n’a pas gardé le repos. Il a eu les deux bras très-gros; il est venu un docteur de Constantinople qui lui a mis un vésicatoire au dos de la main et à la partie inférieure de la région antérieure du bras; on a incisé le vésicatoire. Il a remarqué que ce vésicatoire lui avait fait du bien, le bras était revenu à son volume. Les incisions sous la peau ne lui ont jamais rien fait; il sortait du sang des incisions. Maintenant il met dès sangsues quand la maladie revient ; cela ne lui fait pas grand bien. Il souffre davantage l ’été que l’hiver (pl. X ). (Il n’a pu être dessiné qu’en détail, membre par membre; je l ’ai dessiné chez lui, dans une cour mal éclairée. Il n’a pas voulu laisser reproduire ses organes génitaux.)


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